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Oldies but goldies : macalpine : un album monumental de 1990 !
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Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou re découvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré. Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.)...Une chronique qui se veut 100% « passionnée » et « nostalgique » et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires ! …... Bon voyage !
Tony MacALPINE est né à Springfield (Massachussets) en 1960. Il était de l'épopée de Mike VARNEY alors 22 ans et de son label Shrapnel. Celui-ci était un grand dénicheur de guitaristes virtuoses comme Jason BECKER, Marty FRIEDMAN, Vinnie MOORE, Ritchie KOTZEN, Paul GILBERT, Yngwie MALMSTEEN. Il leur donnait l'occasion de sortir un album instrumental très à la mode dans ces années là. Ils pouvaient s'exprimer librement et explorer le Jazz, le Blues-Rock, le Hard-Rock, la Fusion, le Progressif, le Speed métal, le Néo Classic (créé par Yngwie MALMSTEEN justement). Tony MacALPINE est de cette génération, de la marque des légendes, des précurseurs.
Il sort son premier album Edge Of Insanity en 1986 produit par Mike VARNEY avec Billy SHEEHAN (Mr BIG, TALAS) à la basse etSteve SMITH (JOURNEY, SHAW-BLADES) à la batterie. En 1987 Maximum Security deviendra son seul album classé dans le Billboard US (N°146). Il y restera 11 semaines. Mike VARNEY y est toujours responsable du son. George LYNCH (DOKKEN, LYNCH MOB) et Jeff WATSON (NIGHT RANGER) aux guitares, Dean CASTRONOVO (JOURNEY, REVOLUTION SAINTS, BAD ENGLISH) à la batterie sont là en tant qu'invités. Entre temps en 1986 Tony MacALPINE fait partie de PROJECT DRIVER M.A.R.S. avec Rob Rock (IMPELLITERI, JOSHUA), Rudy SARZO (DIO, WHITESNAKE), Tommy ALDRIDGE (Ozzy OSBOURNE, WHITESNAKE).
Au total, Tony sortira 13 albums solos, 4 avec RING OF FIRE avec le chanteur Mark BOALS (ex MALMSTEEN), 3 avec Vinnie MOORE, 3 avec Steve VAI et des dizaines avec une quantité d'innombrables d'artistes. Il tournera avec ce dernier à la guitare et surtout y tiendra les claviers. Il adore cet autre instrument et il voue une admiration sans bornes pour Frédéric CHOPIN. Il sera également des deux grandes tournées de Michel POLNAREFF en 2007 et 2016.
Ce Eyes Of The World est tout le contraire de ce que je serai en droit d'attendre d'un tel "guitare hero". L'album est entièrement chanté et distille un hard rock mélodique d'une classe infinie. Claviers rutilants pour The World We Live In, puis une rythmique Hard US étincelante, un refrain superbe. Un étonnant et talentueux vocaliste Alan SEHORN sorti de nulle part mais éblouissant. La clarté, la singularité de son jeu de guitare sont le signe de sa virtuosité. Ce The The World We Live In est très AOR, agrémenté d'une belle rythmique aérienne à la DEF LEPPARD. Le chant est mélodieux, Alan SEHORN me scotche comme ce refrain et ces choeurs magiques d'une efficacité incroyable. Tony s'envole pour un solo d'une beauté et d'une élégance absolue. Tony fait dans l'émotion, le feeling, pas de démonstration technique. The Hard Way reprend les codes du Hard US à la WINGER, DANGER DANGER. Alan SEHORN s'adapte à la mélodie. Le refrain est puissant et s'enfonce dans votre tête. La batterie de Billy CARMASSI (Aldo NOVA, STREETHEART) fortifie ce sentiment. Le solo est ébouriffant et malicieux. Escape The Hell est énergique. Les riffs plus prononcés sont toujours dans une belle mouvance du Hard Rock bien Américain. Le refrain parfaitement emmené par Alan SEHORN est percutant et mélodique. Les harmonies vocales sont idéalement maitrisée. Tony donne dans l'ingéniosité, le talent pur du guitariste surdoué qu'il est. Moi, je suis fanatique et je succombe à la rythmique infernale des guitares.
Voix féminines en Français s'il vous plait pour planter le décor de la"power" ballade" fabuleuse Heartache Calling. Je repense à Born To Touch Your Feelings (1977) de SCORPIONS. Ce titre est une merveille de limpidité, d'élégance, de fluidité, de mélodie enivrante. Le solo m'emmène très haut dans les sphères d'un monde irréel ou tout serait sérénité. Tout est subtil et paradisiaque. Son plus vigoureux Tear It Down le tout est contrebalancé par un clavier éclatant. Le refrain est chanté de manière plus agressive et grave. Mais je suis toujours transporté par la composition. Cela fait longtemps que l'étonnement a fait place à l'enthousiasme. Une touche de classique en rappel pour commencer, Take Me Back est d'une pureté, d'une évidence mélodique fantastique. Une petite influence LED ZEPPELIN de Stairway To Heaven vient se glisser. Quel refrain, quelle guitare lumineuse, tout fait de cette "power" ballade un joyau du genre. Tony est au firmament de son art. Démarrage à fond pour Wild Ride bien nerveux et vivace. Du Hard Rock dynamique, efficace, le refrain n'en est pas moins mélodique. Alan SEHORN me sidère par son aisance. Tony lui continue dans un autre registre de m'impressionner.
Tiens, le Hard US à la WINGER, DOKKEN, WARRANT refait surface sur Cry A Tear. Les guitares sonnent brillamment, le refrain est un délice. Le solo tout en délicatesse est un modèle du genre. Mélodie, élégance Wrong To Love est une composition sublime. La guitare est d'un raffinement, d'une harmonie somptueuse. Summer's Gone est encore dans cette continuité de classe, d'habileté, d'intelligence d'écriture. Tony MacALPINE montre toute l'étendue de son registre mais avec ce plus de sensibilité. Que de beaux claviers et puis les riffs de Tony prennent place pour Urban Days. La voix rugueuse d'Alan et des chœurs soutiennent un refrain puissant mais qui n'oublie pas la mélodie. Solo tout en diversité de sa "majesté" Tony MacALPINE.
Quelle prestation de tous ces musiciens ! Tony MacALPINE n'a plus rien à prouver, c'est un géant ! Alan SEHORN a disparu malgré un album autoproduit en 2015. Il fait lui aussi sur cet album une performance de tout premier ordre. Un conseil si vous trouvez cet album n'hésitez pas une seconde. Magnifique, merveilleux de bout en bout ! Un 20/20 sans réfléchir ! MacALPINE (1990) : Tony MacALPINE : guitare (Mason Bernard…), claviers, programming, batterie, percussion, Alan SEHORN : chant, Mark ROBERSTSON : claviers, chœurs, Mike MANI : claviers, programming, batterie programming (LE MANS, RACER X) Billy CARMASSI : batterie (Aldo NOVA, STREETHEART) Bill ZAMPA : batterie (HOUSE OF LORDS, Robin BECK, FROM THE INSIDE) Mike JACQUES : basse, Randy JACKSON : basse (Richard MARX, JOURNEY, Neil SCHON) Juan ALDERETE: basse (RACER X) Steve FONTANO : tambourin, chœurs, claviers programming, batterie programming. Michael ROSEN, Steve FONTANO : mixage, Tony MacALPINE, Steve FONTANO (W.A.S.P., ICON, Pat TRAVERS, CHASTAIN, Jeff WATSON...) : production.
Enregistré aux Fantasy Studios (Berkeley, Californie) du 21 juin au 13 novembre 1989. Nota : Shrapnel records (basé à Novato, Californie) existe encore aujourd'hui !
The World We Live In : cliquez ici
Heartache Calling : cliquez ici
Summer's Gone : cliquez ici
Escape The Hell : cliquez ici
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