Live report :
HELLOWEEN, STRATOVARIUS, TRICK OR TREAT - Paris Elysée Montmartre, le 11 janvier 2011
(
STRATOVARIUS
, HELLOWEEN
, TRICK OR TREAT
)
Date de publication : 14/01/2011
|
Auteur : metalmp
|
|
HELLOWEEN entâme la seconde partie de son 7 Sinners tour par un concert à Paris dans un Elysée Montmartre qui affiche complet. La qualité de son dernier album y est évidemment pour beaucoup, cependant que la présence de STRATOVARIUS, dont l'excellent Elysium arrive dans les bacs, joue également dans la balance. Il y a quelques jours, les Finlandais affichaient sur leur site une info intitulée « Good news », signée par le batteur Jörg MICHAEL, qui annonce aller mieux, se remettre de son cancer, découvert par un ami il y a quelques mois. Mieux, une interview publiée dans un magazine national fait part de la possibilité que le batteur retrouve sa place dès le concert de ce soir. C’est donc, en ce tout début d'année, une bien belle affiche que nous propose ce soir Base Production. Une affiche à laquelle sont venus se greffer les Italiens de TRICK OR TREAT.
A mon arrivée, les instrumentistes de STRATOVARIUS terminent leur balance. Assis sur son tabouret, Jörg MICHAEL retrouve ses marques et se concentre sur ses futs. Première satisfaction de la soirée. J’ai ensuite pu m’entretenir quelques instants avec le batteur qui confirme aller mieux, mais sera, naturellement, suivi par son médecin ("un ami de longue date qui, heureusement, a laissé tomber ses espoirs de guitare pour devenir médecin. Il était tellement mauvais à la guitare !") afin de contrôler l’évolution de la maladie, et avec qui nous avons parlé du superbe nouvel album, Elysium (chroniqué dans ces colonnes).
Lorsque les lumières s’éteignent, vers 19h15, TRICK OR TREAT investit un espace si restreint de la scène que même sa batterie a dû être installée sur le côté. Peu importe, car le groupe est là pour défendre son idée du Hard Rock : un esprit résolument 80’s tant dans la musique jouée, du bon gros Rock, gras et puissant, que dans le fun et le peu de sérieux apparent (qui rappelle les belles heures de UGLY KID JOE) ou dans le look – bonjour le retour du Spandex moules burnes et coloré ! Si le groupe utilise ses trois premières chansons pour séduire le public, il se met à délirer sur les trois derniers morceaux qui semblent convaincre les présents: une reprise musclée et au rythme enlevé du Girls Wanna Have Fun de Cindy LAUPER, suivi du très speed Elevator To The Sky avant de conclure avec un ultime sourire intitulé – coin coin – Like Donald Duck, entrainant et efficace.
Comme en atteste le nombre de T-shirts et sweats à l’effigie du groupe, STRATOVARIUS est très attendu. Un peu de retard a été pris au moment du soundcheck, et il semble que le groupe doive raccourcir un peu son set. Lorsque les cinq montent sur scène à 20h, ils sont précédés d’Olivier GARNIER, micro en main. Etonnament, les STRATOVARIUS sont en tenue de ville. Mais avant qu’un mot ne soit prononcé, le public, reconnaissant le batteur, hurle sa satisfaction de le voir de retour avec des « Jörg ! Jörg ! Jörg ! » qui font sourire le principal concerné. Losqu’Olivier GARNIER parle, c’est malheureusement pour annoncer que Timo KOTIPELTO a chopé un virus qui l’empêchera de chanter ce soir. La prestation des Finlandais est donc annulée, Timo explique au public son état, et promet de revenir plus tard. Si l’annonce a de quoi décevoir les fans, c’est peut être un mal pour un bien : étant donné les qualités de Elysium, STRATOVARIUS pourrait revenir le défendre live et en tête d’affiche, offrant un spectacle plus complet.
Vers 20h45, alors que le public commence à s’impatienter, les lumières s’éteignent et des sons de fête foraine retentissent. HELLOWEEN déboule et lance, en guise de mise en bouche pimentée, un Are You Metal ? qui chauffe le public d’un coup. Et, pour faire comprendre qu’ils sont de retour aux affaires, les Allemands enfoncent le clou avec Eagle Fly Free. Ce sont deux décennies et demie (voir notre dossier spécial "De Walls Of Jericho à 7 Sinners: 25 ans de HELLOWEEN) qui sont ainsi évoquées en deux chansons, et le constat s’impose : ce qui était efficace hier fonctionne encore à merveille aujourd’hui, d’autant que le son et les lumières sont, ce soir, au rendez-vous. Puis, Andi DERIS (chant) s’adresse au public et lui présente ses vœux, première étape d'une communication qui sera de mise tout au long de ce set avec un humour typique du groupe : sa façon, par exemple, d'introduire Steel Tormentor en comparant la qualités des différentes marques de voitures), fonctionne bien, le public étant un acteur majeur de la réussite du concert. Sur scène, aucun musicien n’est mis à l’écart, tous se déplaçant d’un bout à l’autre de la scène, meublant chaque espace libre et jouant avec leurs acolytes, et lorsque vient l’heure de se la jouer calme et séducteur, histoire de plaire aussi aux filles (dixit Andi), le chanteur et Sascha GERSTNER, chacun équipé d’une guitare accoustique et assis au centre, jouent le superbe Forever And One (Neverland) avant de repartir de plus belle avec A Handful Of Pain et un medley des trois longs morceaux de la saga Keeper Of The Seven Keys, medley évitant 45' de jeu non stop! HELLOWEEN, pour ce concert de reprise, est totalement à l’aise et rôdé. Si le groupe vient défendre 7 Sinners, qui est représenté par seulement trois morceaux (on pourra regretter l’absence, par exemple, de Raise The Noise), il semble difficile de passer toute la discographie en revue. Une belle place est ainsi réservée à l’épopée Keeper Of The Seven Keys et Time Of The Oath. Andi, volubile, joue avec le public, qu’il invite à chanter à plus d’une reprise. Sur l’indispensable I Want Out, là où certains auraient fait chanter le côté gauche, puis le droite, lui décide de faire chanter d’abord les filles, puis les garçons. Original et efficace. Puis, au premier rappel, après avoir présenté les musiciens, le chanteur part dans un délire (un peu long) expliquant l’admiration que Dani LOBLE (batterie) et lui partagent pour le vin, goûtant un vin local à chaque étape. C’est surtout un prétexte pour se foutre un peu de son batteur qui en sourit. Un second rappel est proposé au public avec un autre morceau de légende, pour lequel HELLOWEEN a lancé, il y a quelques mois, une idée plus que sympathique : ceux qui veulent monter sur scène avec le groupe se présentent vêtus à la manière d’un Dr Stein. Ce soir, ils sont trois à participer à ce moment festif qui clot ce concert. Et c’est avec ces trois médecins en herbe que tout HELLOWEEN vient saluer le public avant de définitivement quitter les lieux.
Setlist HELLOWEEN : Are You Metal ?, Eagle Fly Free, March Of Time, solo Sascha, Where The Sinners Go, Steel Tormentor, solo batterie, I’m Alive, You Stupid Mankind, Forever and One (Neverland), A Handful Of Pain, Medley Keeper Of The Seven Keys/The King For 1000 Years/ Halloween, I Want Out. Rappel : Ride The Sky, Future World. Rappel 2: Dr. Stein
Hormis l'annulation du show de STRATOVARIUS, ce premier concert de l'année a rempli ses promesses: une organisation plus que satisfaisante, un public présent et totalement réceptif, des groupes pro mais qui ne se prennent pas au sérieux. Pourvu que ça dure!
|
|
|
STRATOVARIUS (Soundcheck)
STRATOVARIUS (Soundcheck)
|
STRATOVARIUS (Soundcheck)
STRATOVARIUS (Soundcheck)
|
STRATOVARIUS (Soundcheck)
STRATOVARIUS (Soundcheck)
|
TRICK OR TREAT
TRICK OR TREAT
|
TRICK OR TREAT
TRICK OR TREAT
|
TRICK OR TREAT
TRICK OR TREAT
|
TRICK OR TREAT
TRICK OR TREAT
|
STRATOVARIUS
STRATOVARIUS
|
STRATOVARIUS
STRATOVARIUS
|
STRATOVARIUS
STRATOVARIUS
|
STRATOVARIUS
STRATOVARIUS
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
HELLOWEEN
HELLOWEEN
|
|
|
|
|
|