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Chronique
SCORPIONS - Animal magnetism

Style : Hard Rock
Support :  CD - Année : 1980
Provenance du disque : Acheté
9titre(s) - 42minute(s)

Site(s) Internet : 
SCORPIONS WEBSITE
SCORPIONS FACEBOOK

Label(s) :
EMI
 (18/20)

Auteur : metalmp
Date de publication : 07/09/2011
Oldies but goldies: bestial
Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou re découvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré.
Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.)...
Une chronique qui se veut 100% "passionnée" et "nostalgique" et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires ! ......
Bon voyage !



On ne change pas une équipe qui gagne. Une nouvelle fois enregistré sous la houlette de Dieter DIERKS, toujours illustré par le provocateur Hipnosis (ah ! la sobriété apparente de cette pochette incomplète sans l’un ou l’autre de ses volets…) qui parvient de nouveau à choquer et donc à faire parler du groupe, ce Animal Magnetism est l’album qui vit exploser SCORPIONS à travers le monde.

Les Allemands mettent à profit autant le succès planétaire rencontré par Lovedrive que l’expérience qui en découla, notamment au cours de leur périple américain ou encore par la parfaite intégration de Matthias JABS (guitare). Point de Uli ROTH ou de Michael SCHENKER ici, mais une implication grandissante du dernier venu grâce à qui, sans doute, cet album se fait plus foncièrement Hard Rock, tout en conservant tous les aspects mélodiques dont se sont fait une spécialité les SCORPIONS.

Les huit chansons de ce disque piquent toutes là où il le faut, répandant efficacement le venin de la bête. Toutes traitent, de manière plus ou moins directe, d’amour, de femmes et de sexe. Débutant par le très direct Make It Real, SCORPIONS, en plus de celui explicite des paroles fait passer un double message : l’auditeur va écouter du Hard Rock pur et dur, d’une part, et, en sous entendu, en filigrannes, n’espérons plus, faisons, bougeons-nous et nos rêves deviendront réalité.

Hold Me Tight, qui suit, veut emporter l’auditeur au septième ciel. Pourtant, le rythme langoureux voulu par les musiciens en fait le titre le moins marquant de l’album. Tant pis et tant mieux, car la suite n’en devient que plus savoureuse.

Les guitares joyeuses de Twentieth Century Man font de cette chanson un moment efficace et léger. Une légèreté qui n’est pourtant qu’apparente, car derrière ces riffs de prime abord faciles se cache une belle maitrise guitaristique qui laisse entendre une complicité plus que naissante entre les deux fréteurs. Moderne et visionnaire, ce morceau parvient à lier à un Hard Rock direct des accents pops bienvenus.

Vient alors la ballade. Tradition scorpionnesque s’il en est, le groupe, n’étant pas encore influencé par le "marketing d’un label au savoir faire commercial que ne peuvent comprendre de simples musiciens", ne vit pas encore sur une réputation qui lui collera à la peau à l’avenir. En effet, la ballade est une seconde nature pour le groupe Klaus MEINE, Rudolph SCHENKER and Co. Lady Starlight devient rapidement aussi indispensable à l’album que n’importe quel autre chanson.

La douceur est de courte durée, puisqu’arrive le très explicite Falling In Love. Loin d’être le message d’une histoire qui dure, la chanson traite des “amours” d’un moment, celles de la route, celles d’un soir, après le show… et les excuses suivent avec Only A Man qui tente de justifier cette vie de débauche, guidée par la tentation de la séduction apparente. On n’ose pas imaginer ce qu’il peut, en 1980, se passer backstage pour les Allemands en tournée...

Arrive alors le lourd et lent The Zoo, descriptif de la 42ème rue de New York et du quartier environnant, qui, à l’époque, est un véritable supermarché de la débauche en tout genre. Tu cherches, tu trouves… Ce témoignage musical devient très rapidement un incontournable des concerts grâce à sa construction subtile qui monte en puissance et prend l’auditeur aux tripes du début à la fin.

L’album se clôt avec le morceau éponyme, autre montée en puissance, rythmée au son de deux corps qui se cherchent, se trouvent, se rapprochent et s’enlacent avec autant de tendresse que de volonté charnelle.

Si le monde avait acclamé SCORPIONS l’année précédente, cette fois, il propulse le groupe au firmament des formations Rock : Animal Magnetism devient, avec une 52ème place US, le premier effort se transformant en platine, tandis que les Anglais l’envoient en 23ème place des charts. Les cinq s’engagent dans une tournée mondiale qui verra le public répondre présent… et la santé vocale de Klaus MEINE dépérir au point de mettre en danger l’avenir de la formation.


Retrouvez les autres chroniques de ces groupes "Coup de Coeur" en utilisant le moteur de recherche sur la page des chroniques (Lien "Chroniques" au niveau du menu). Rechercher les mots: Oldies but goldies.


COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
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krakal Le samedi 19 novembre 2011
Un album culte , comment dire autrement ? Un opus encore indispensable et délectable même aujourd'hui....sans être fan du groupe, il est difficile de ne pas aimer cet album !
Ben Le mercredi 7 septembre 2011

Ville : Chambéry
Ouais, Alain, une partie aussi mon enfance ! Et puis après arrive... Blackout, et puis après arrive... Love at first sting !!! Merci Metalmp pour tes savoureux retour vers le passé !
Commentaire de metalmp : Y a pas d'secret, Ben, tu as deviné la suite de mes Oldies consacrés à Scorpions. Et étant donné ton commentaire et celui d'Alain, j'vais pô m'géner... De plus Metal Intégral peut mettre les Allemands (qui ont annoncé prendre leur retraite, devons-nous le rappeler?) un peu à l'honneur, n'est-ce pas?
Alain Le mercredi 7 septembre 2011
J'adore le côté ultra-mélodique, compact et efficace de la plupart des compositions. Avec les deux exceptions : l'étrange The Zoo et l'ultra heavy Animal Magnetism (repris des années après par le groupe de doom MEMENTO MORI, c'est dire !). Une fois de plus, la pochette concoctée par le studio Hipgnosis était d'un mauvais goût total mais d'une étrangeté irrésistible. Toute mon enfance...
Commentaire de metalmp : Ce côté mélodique est la résultante du génie qui s'était invité chez nos arthropodes favoris, et de la vision du producteur Dieter Dierks. Une combinaison de talents qui donne ce résultat hors du commun. Concernant The Zoo, n'est-ce pas son étrangeté qui en fait un morceau si particulier?
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