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Chronique
NIRVANA - Unplugged in new york

Style : Rock
Support :  CD - Année : 1994
Provenance du disque : Acheté
14titre(s) - 53minute(s)

Site(s) Internet : 
NIRVANA WEBSITE
GEFFEN RECORDS WEBSITE

Label(s) :
Geffen Records
 (19/20)

Auteur : Chouman
Date de publication : 09/09/2011
oldies but goldies: le point d'orgue du talent de kurt
Nous avons décidé de vous faire découvrir (ou re découvrir) les albums qui ont marqué une époque et qui nous paraissent importants pour comprendre l'évolution de notre style préféré.
Nous traiterons de l'album en le réintégrant dans son contexte originel (anecdotes, etc.)...
Une chronique qui se veut 100% "passionnée" et "nostalgique" et qui nous l'espérons, vous fera réagir par le biais des commentaires ! ......
Bon voyage !


Le producteur Alex COLETTI, à l’origine du concept de l’émission MTV Unplugged, s’attendait-il à provoquer un tel engouement ? Ce programme a en effet vu se succéder bien des grands noms du binaire, invités à interpréter leurs hits fortement saturés en acoustique. Parmi les prestations entrées dans l’histoire, celle qui donne lieu fin 1994 à la sortie du Unplugged In New York de NIRVANA figure en bonne place. Le trio de Seattle, universellement connu pour ses performances furieuses, produit un superbe show, délicat et remarquablement poignant.

Pour l’occasion, le groupe doit laisser de côté ses hymnes furieux : il était en effet illusoire d’espérer adapter le standard Smells Like Teen Spirit. Les titres reposant sur des instruments acoustiques sont logiquement privilégiés. La formation en propose d’agréables versions, à l’image de celles de Dumb, ou encore du fascinant Something In The Way. Quant à Penny Royal Tea, que COBAIN interprète seul d’une voix déchirante, elle est tout simplement merveilleuse.

NIRVANA propose un set comportant peu de ses véritables standards. Ce choix peut s’expliquer par la difficulté à reproduire l’intensité de titres sauvages en acoustique ; on avancera également l’hypothèse de l’agacement ressenti par une formation fréquemment associée au seul Smells Like Teen Spirit. Le hit le plus notable présenté consiste en un remarquable Come As You Are, presque intégralement repris de la version studio et tout aussi entraînant, avec en particulier un solo très simple mais terriblement efficace. About A Girl, un des morceaux majeurs du premier album Bleach, mais peu connu du grand public, ouvre le concert par une version hypnotique qui en fait un véritable classique. La présence de Pat SMEAR en tant que deuxième guitariste contribue largement au groove de ces morceaux.

Par ailleurs, le groupe accorde une large place à des reprises de ses artistes préférés. Chris NOVOSELIC empoigne un accordéon pour Jesus Doesn’t Want Me For A Sunbeam des VASELINES, auxquels les musiciens vouent un véritable culte. Les MEAT PUPPETS sont également à l’honneur sur trois titres, dont Lake Of Fire superbement interprété par COBAIN, qui délaisse la guitare pour se concentrer sur le chant. Les frères KIRKWOOD sont mêmes invités à jouer sur leur titre, prenant fin sur un solo qui, sans être véritablement virtuose, montre du moins une technicité peu courante dans un cadre Grunge. Autre reprise notable, la version du The Man Who Sold The World de David BOWIE, introduite par un riff percutant.

Enfin, Kurt COBAIN réalise une prestation vocale époustouflante. Il passe sans difficulté des aigus inouïs de Plateau aux graves de Oh Me, les deux autres titres des MEAT PUPPETS. Grâce à de nouvelles paroles, l’antique blues In The Pines du bluesman LEADBELLY bénéficie d’une relecture ultime, Where Did You Sleep Last Night, qui apparaît comme le point d’orgue du talent du porte-parole du Grunge… avant d’être récupérée à des fins mercantiles dans une publicité pour une fameuse barre chocolatée !

Unplugged In New York bénéficiera d’une portée d’autant plus mythique qu’on apprenait, le 8 avril 1994, que COBAIN venait de rejoindre le tristement célèbre 27 Club, composé notamment de Robert JOHNSON, Jimi HENDRIX, Janis JOPLIN, Jim MORRISON, Brian JONES ainsi qu’Al WILSON (CANNED HEAT), tous disparus à 27 ans. Un autre live posthume est publié en 1996 : From The Muddy Banks Of The Wishkah s’inscrit dans la plus pure tradition des concerts de NIRVANA, comprenant notamment le violent Aneurysm. Les camarades du chanteur tentent alors leur chance chacun de leur côté. NOVOSELIC crée SWEET 75 qui n’obtiendra guère de succès. Dave GROHL connaîtra bien plus de réussite avec les FOO FIGHTERS, au sein desquels il a opté pour le poste de guitariste chanteur. Ce groupe, qui comprend également le fidèle Pat SMEAR, est rapidement devenu une institution du Heavy Rock américain.

Retrouvez les autres chroniques de ces groupes "Coup de Coeur" en utilisant le moteur de recherche sur la page des chroniques (Lien "Chroniques" au niveau du menu). Rechercher les mots: Oldies but goldies.
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