Métal Intégral - Chronique / SOUNDCRAWLER

Chaud et étouffant...

C'est en 2011 que le chanteur Rémy POCQUET et le guitariste Clément REVIERIEGO décident de monter un groupe répondant à leurs aspirations et influences que sont MASTODON, KYUSS, KARMA TO BURN... Petit à petit, la formation devient groupe avec l'arrivée d'un second guitariste - Paul PARSAT - et d'une section rythmique composée du bassiste Firouze PIROLLEY et du batteur Robin CAUCHOIS. C'est ce line-up qui enregistre courant 2014 The Dead-End Host, album apocalyptique lourd et oppressant, premier essai convainquant de SOUNDCRAWLER après deux Eps.

Composé de neuf titres répartis en deux parties distinctes ("Wandering" et "Awakening"), ce premier album nous mène sur des chemins désertiques et sablonneux. Cette impression de chaleur est, sans doute, accentuée par la pochette (qui évoque Dune de Frank HERBERT), par le look très Mad Max des musiciens, mais également, surtout, par la voix étouffé de Rémy POCQUET. Les guitares, lentes, lourdes, font un travail de sape, la section rythmique pesant plus encore sur l'ensemble tout au long des Raiders, Burning Scales, ou encore d'un Long Coma Slow qui sétire en une longueur hypnotique dont on ne s'éveille qu'avec la seconde partie introduite par un Souls From The Trash.

SOUNDCRAWLER nous livre ici une oeuvre riche qui, si elle ne révolutionne pas le genre, ouvre les portes d'un avenir prometteur, une oeuvre à la limite du Doom et du Stoner. Une belle découverte à suivre.

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