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Chronique
UNCLE ACID AND THE DEADBEATS - The night creeper

Style : Heavy Metal
Support :  MP3 - Année : 2015
Provenance du disque : Reçu du label
10titre(s) - 53minute(s)

Site(s) Internet : 
UNCLE ACID AND THE DEADBEATS FACEBOOK

Label(s) :
Rise Above
 (17/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 11/10/2015
Acide lourd
En 2010 paraissait Vol. 1, le premier album autoproduit des britanniques UNCLE ACID AND THE DEADBEATS. L'année suivante, le premier album officiel, Blood Lust, voyait le jour sur le label Rise Above. A l'époque, à l'instar de leurs collègues d'écurie GHOST, les membres du groupe conservaient un anonymat qui renforçait une image brumeuse qui collait bien avec leur Heavy Metal épais, hérité des années 70. Depuis, un autre album, Mind Control, a vu le jour en 2013 , mettant l'accent sur des ambiances hypnotiques fleurant bon le psychédélisme malsain. Ce qui leur valut de tourner en première partie d'un BLACK SABBATH originel ressuscité : certains y virent une sorte de passation de pouvoir.

Pourtant, il y a peu de chance que The Night Creeper soit l'opus qui permette à UNCLE ACID de supplanter son célébrissime aîné. Non pas que l'album soit mauvais, bien au contraire. Seulement, UNCLE ACID ne semble pas prêt à faire la moindre concession pour convertir la foule immense des adeptes du Metal. Rien sur The Night Creeper ne ressemble à un formatage un tant soit peu moderne. Alors que des dizaines de groupes adoptent une optique rétro et recyclent un peu mécaniquement le Hard et le Heavy des années 70, UNCLE ACID concocte l'air de rien une mixture qui lui est propre, même si elle doit beaucoup au Metal des origines et pas seulement. En effet, le groupe combine plus que jamais la lourdeur des rythmiques, la pesanteur des riffs et l'hystérie tout à fait maîtrisée des solos (beau paradoxe, n'est-ce pas ?) avec des postures psychédéliques. Au premier rang de celles-ci, on évoquera le chant nasillard au phrasé laconique, systématiquement filtré et fréquemment doublé : une sorte de fusion entre le jeune Ozzy et les BEATLES dans leur période franchement lysergique. Ensuite, les guitares ne se contentent pas de riffs bitumineux, elles n'hésitent pas à se faire tremblantes et vaporeuses. Ajoutez à ceci des arrangements de claviers vintage et vous obtenez un superbe album de Heavy psyché bien lourd, bien malsain et bien personnel.
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