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Chronique
JUDAS PRIEST - Invincible shield

Style : Heavy Metal
Support :  CD - Année : 2024
Provenance du disque : Reçu du label
11titre(s) - 64minute(s)

Site(s) Internet : 
JUDAS PRIEST WEBSITE

Label(s) :
Sony
 (19/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 11/04/2024
Une oeuvre magistrale qui est un tournant dans la carrière du groupe !!!
8 mars 2024. Journée internationale des droits de la femme, mais pas que. Le soleil brille sur Metal Town. Toute la bourgade tressaille de joie. Un évènement très attendu se prépare. Une importante célébration pour la population locale. L’ensemble des habitants de cette commune s’affairent dans leurs tâches respectives. Les affiches sont collées sur les emplacements publicitaires prévus à cet effet. Les stands de merchandising sont en place. De délicieux fumets émanent du catering. Les cotillons et paillettes sont parés à recouvrir les têtes pas uniquement blondes. Les finitions sont en train d’être portées sur l’installation de la scène. Même l’église a été décorée pour l’occasion. Six longues années que la communauté attend ce moment. Plus que le Messie lui-même. L’évêché vient de donner son feu vert au retour du prêtre de la paroisse. Celui qui s’inspire de Bob DYLAN et donne une pêche d’enfer quand le moral est dans les chaussettes. Celui qui part dans des prêches flamboyants lorsqu’il fait l’état du monde tous les dimanches matin avec une puissance de feu à nulle autre pareille. Aujourd’hui, il est devenu un bouclier invincible. Une arme fatale au mal. L’antidouleur d’une Humanité dont la morale décline. Il a été l’ange du châtiment, puis le rédempteur des âmes. Il a forgé l’acier britannique tout en suscitant des vocations chez les défenseurs de la foi. Péché après péché, il a connu les tristes ailes de la destinée. Pour enfoncer le clou, il s’est lancé dans une entreprise de démolition du mystère entourant Nostradamus en étant un jugulateur particulièrement tenace de tout point d’entrée à l’hermétisme. Il a été puni de s’être rebellé contre l’ordre établi. Ce qui l’a incité à crier vengeance et à revenir plus fort une semaine pile avant les ides de mars. Et il y a mis le turbo. Ça va rocka roller dans les chaumières, dediou. Pourtant, ce n’était pas chose aisée avec cette fichue pandémie particulièrement couronnée qui a décalé ses plans de tournée, ainsi que l’infarctus de l’un de ses guitaristes. Fort heureusement, pas de beaucoup. En effet, il a eu le nez creux d’enregistrer ses discours orchestrés début 2020. Oui, JUDAS PRIEST is back, paré de beaux habits liturgiques.

Ceci, pour le plus grand plaisir des métalleux qui s’inquiétaient de ne pas avoir de nouvelles de la part de Rob HALFORD et compagnie. Il est vrai que dans les 80’s, le rythme de croisière du combo était plus régulier, soit un album tous les un à deux ans. A partir des 90’s, les choses se sont compliquées avec l’arrivée du grunge et du rock alternatif qui ont foutu en l’air tout le travail des vieux briscards de la NWOHBM et assimilés. Ce fût concrètement le cas avec IRON MAIDEN qui a eu énormément de difficultés à garder la tête hors de l’eau. Idem pour SAXON. Plus encore pour JUDAS PRIEST qui, après un monumental Painkiller, LA pièce maîtresse dans la discographie des anglais, s’est joliment vautré avec deux gros échecs commerciaux, Jugulator et Demolition. La raison est toute simple. Le remplacement du Metal God par l’un de ses plus gros fans, Tim Ripper Owens. Sept printemps séparent Painkiller de Jugulator. Ce qui n’est point étonnant, vu que Glenn TIPTON, KK DOWNING, Ian HILL et Scott TRAVIS ont eu du mal à se remettre du départ de leur légendaire vocaliste à l’époque. En 2004, après quelques expérimentations au sein de FIGHT, TWO et son groupe solo, Celui Qui Pousse La Chansonnette s’en retourna au bercail et, avec les autres membres, mit en boîte la galette du retour, le puissant Angel Of Retribution. Exit Chris TSANGARIDES, Sean LYNCH et John ASTLEY à la production, c’est Roy Z qui se colla aux manettes, fort du succès de Resurrection, le retour au metal traditionnel de l’escouade HALFORD. Trois balais plus tard, Nostradamus pointa le bout de sa boule de crystal. Succès mitigé pour ce double-CD massif conceptuel aux qualités pourtant remarquables. Quelques changements de line-up plus tard, KK DOWNING fût remplacé haut-la-main par Richie FAULKNER, alors gratteux de DEEDS, Lauren HARRIS et VOODOO SIX. JUDAS PRIEST circula alors pas mal pour familiariser son public avec le newbie et immortaliser sa présence sur le DVD Epitaph. Fort d’un background hard rock et blues, le jeune musicien composa avec Glenn TIPTON. Le résultat ne se fit pas attendre. En 2014, c’est le classique Redeemer Of Souls qui sortit des forges priestiennes. Bien que les treize titres soient d’un excellent aloi en eux-mêmes, le mixage et le mastering manquent d’une part de logique, d’autre part de punch. C’est en live que les morceaux prendront véritablement de l’ampleur. Battle Cry est là pour en témoigner. Le club des cinq n’ayant pas pour habitude de se reposer sur ses lauriers, c’est promptement qu’il se remit à bosser sur de nouvelles cantates. Et, le 9 mars 2018, Firepower poussa ses premiers vagissements au travers d’un lied éponyme qui défonce les tympans comme jamais auparavant. Illustré par une pochette à l’ancienne de Claudio BERGAMIN, qui n’est pas sans rappeler celles de Screaming For Vengeance, Defenders Of The Faith et Turbo, œuvres de Doug JOHNSON, avec ces lignes filantes qui évoquent le mouvement, Firepower est d’une redoutable efficacité, notamment grâce à Andy SNEAP (HELL, SABBAT), dont on connaît tout le talent d’ingénieur du son. Toutefois, Richie FAULKNER et Glenn TIPTON sont les artisans du son JUDAS PRIEST du 21ème siècle. Désireux de ne pas s’accrocher à leur glorieux passé, sans pour autant le renier, les ménestrels s’autorisent alors toutes les libertés possibles pour créer quelque chose de nouveau tout en conservant les bases. C’est ainsi que Firepower laisse place à des ritournelles innovantes qui laissent baba. Jouant désormais sur les ambiances plus que sur la vitesse et l’agressivité, JUDAS PRIEST nous pond des pièces maîtresses comme Children Of The Sun, Necromancer, Spectre ou Rising From Ruins. Même s’il demeure toujours des missiles nucléaires comme Firepower, Lightning Strike, Evil Never Dies ou Flamethrower pour nous péter à la gueule.

A l’heure où ces lignes sont écrites, c’est Invincible Shield qui prend le relais dans cette course de fond musicale. A-t-il tous les atouts pour être un challenger sérieux à tous ses prédécesseurs ? Cela dépend si vous êtes des inconditionnels du statu quo, que vous vous raccrochez aux heures de gloire de JUDAS PRIEST ou, a contrario, des adeptes du changement qui apprécient l’évolution parce qu’elle contribue à l’amélioration générale des talents du groupe. En effet, Invincible Shield est, comme le The Mandrake Project de Bruce DICKINSON, un disque qui ne laisse certainement pas indifférent, mais comme tout le monde a des attentes variées, il risque d’être relativement fractionnel. Artistiquement, cette dix-neuvième offrande rituelle est une réussite de bout en bout. Techniquement, tous les musiciens sont des maestros. Richie FAULKNER et Rob HALFORD brillent infiniment. Ce sont les véritables stars par leurs interprétations respectives sur cet Invincible Shield survitaminé, même si Glenn TIPTON, dont l’apport ne fait aucun doute sur certains des pont-neufs, Ian HILL et Scott TRAVIS n’en sont pas moins notablement présents.

La plupart d’entre vous ayant déjà entendu les quatre premiers singles, à savoir : l’hybride Panic Attack, sorte de pont phonique entre Turbo Lover et Painkiller, qui détone de par son intro synthwave qui laisse rapidement place à un morceau bien carabiné à la Flame Thrower, Rob HALFORD étant particulièrement à l’aise et en forme sur ses lignes vocales et le groupe très cohésif sur cette critique des dérives de l’Internet et de ses utilisateurs lambdas, principalement d’extrême-droite, qui veulent avoir la main mise dessus afin de distiller leur haine des autres et de leurs différences, le mid-tempo saccadé Trial By Fire qui flirte avec les premières secondes de Judas Is Rising et la structure de Rising From Ruins, la « power ballad » Crown Of Horns qui est, d’un certain point de vue, le pendant de No Surrender, ainsi que l’énervée The Serpent And The King qui, thématiquement, joue dans la même catégorie que Hell, Fire And Damnation de SAXON, mais avec un côté Evil Never Dies prononcé qui surfe sur la vague Jawbreaker. Le reste des chansons est tout aussi jouissif, voire orgasmique, tant cet album est une pure merveille. Il n’est, de facto, pas étonnant de voir celui-ci se hisser à la première place des charts aux quatre coins du globe.

Invincible Shield, dans ses prémices, est un clin d’œil au break de batterie de Scott TRAVIS sur Hell Patrol, car les deux titres sont étrangement similaires sur ce détail, à ceci près qu’ils ne se poursuivent pas de la même manière, Invincible Shield étant plutôt dans une veine 80’s totalement assumée avec quelques furtives incursions dans les 70’s, ce qui rend cette cantate très attractive. Musicalement, cet éponyme aria se rapproche pas mal de Hellrider et de son aîné All Guns Blazing. Pour le reste, nous retrouvons des pointes d’Exciter et d’Invader, parfois saupoudrées de Beyond The Realms Of Death au niveau des soli de six-cordes. Tandis que Devil In Disguise est un mid-tempo cousin de Traitor’s Gate et de Lone Wolf, qui dérape vite sur du Necromancer pur jus. Ce quatrième titre est ancré dans le JUDAS PRIEST des années 2000. Ce qui est le cas de Gates Of Hell, même si une sensation de Come And Get It se fait sentir dans le riff d’intro. Cela dit, cette cinquième piste demeure toutefois assez surprenante de la part de JUDAS PRIEST, puisqu’elle ne sonne pas tout à fait comme du JUDAS PRIEST. Plus précisément, elle ne colle pas forcément au passé du groupe, mais lui ouvre plutôt les portes du futur. Le solo de Richie fait penser à ce que fait Adrian SMITH sur bon nombre de morceaux d’IRON MAIDEN, de même que les guitares en harmonies qui rappellent pas mal ce que faisait la Vierge De Fer sur Somewhere In Time. Scott TRAVIS et Ian HILL sautillent comme des cabris sur des rythmiques relativement thrashy, tandis que Rob HALFORD reste sagement dans un registre medium qui lui convient mieux. Survient alors le rouleau-compresseur As God Is My Witness avec son omniprésence de double-pédale et qui emprunte autant à Leather Rebel qu’à One Shot At Glory, le point culminant de la chanson étant ce solo de Richie et ce tapping si représentatif du combo à la manière de Ram It Down. La compagnie nous a pondu là un de ses meilleurs morceaux de ces trente dernières années.

Le dernier trio de la version light de Invincible Shield débarque alors et le quintet entame les hostilités avec l’OVNI Escape From Reality dont l’approche doomesque est évidente. C’est un bloc d’une lourdeur inhabituelle chez JUDAS PRIEST qui, une fois n’est pas coutume, s’enquiquine auprès de BLACK SABBATH pour la voix de Rob, mimétique avec celle d’Ozzy OSBOURNE sur le pont avant les soli, ainsi que de CANDLEMASS pour la puissance des riffs et les syncopes rythmiques et de SOUNDGARDEN pour ce clin d’œil à la Black Hole Sun à partir de 2min22, qui donne un côté psychédélique s’inscrivant idéalement dans le concept de cette ritournelle originale. Sons Of Thunder est une bombe explosive d’une trop courte durée qui subitement s’abat sur nous tout en faisant remonter les souvenirs de Hell Bent For Leather, Breaking The Law, Screaming For Vengeance ou Deal With The Devil à la surface et qui donnent une indication sur la teneur du dixième et avant-dernier titre du 19ème opus de JUDAS PRIEST. En guise d’épilogue, nous avons droit à l’épique Giants In The Sky, très bluesy avec ses accents à la Crossfire et Children Of The Sun, dont il reprend partiellement la mélodie. C’est une chanson majestueuse, notamment avec ce solo acoustique dans un passage d’un calme olympien façon Sea Of Red, Angel ou Beginning Of The End, qui rend hommage à Ronnie James DIO et Lemmy KILMISTER, disparus trop jeunes en 2010 et 2015, aux âges respectifs de 67 et 70 ans.

Pour faire durer le plaisir plus longtemps (comme la fameuse marque frenchie de capotes), les cinq n’ont pas omis de rajouter trois bonus tracks à la version Deluxe de Invincible Shield, à savoir le rock’n’roll Fight Of Your Life qui aurait vraiment dû figurer sur l’album étant donné sa grande qualité, mix de Dragonaut et de Rock Hard, Ride Free, le musclé Vicious Circle, miroir de Hellrider, Evil Never Dies et Rising From Ruins, et le bizarre et assez désagréable The Lodger, écrit par Bob HALLIGAN JR., l’auteur de Some Heads Are Gonna Roll et (Take These) Chains, des barcarolles plus typiques et plus dignes de JUDAS PRIEST que The Lodger qui reste finalement le point noir de la version longue de Invincible Shield, quelque chose de totalement dispensable.

En fin de compte, à part cette microscopique erreur de fin, Invincible Shield est une putain de tuerie qui nous saute à la gorge comme une lionne sur sa proie. Les trois cinquième des musiciens ont beau avoir atteint l’âge de la retraite depuis belle lurette, il n’en reste pas moins qu’ils ont une sacrée forme, exception faite de Glenn TIPTON qui, malheureusement a contracté cette saleté de Parkinson. Du point de vue de l’écriture, il reste toutefois un monstre de précision dans ses parties de gratte et d’efficacité dans ses compositions comme en attestent les obus Sons Of Thunder, Escape From Reality et Vicious Circle. Son handicap ne l’empêche nullement d’avoir d’excellentes idées qui portent leurs fruits. Mention spéciale à Richie FAULKNER qui, depuis son arrivée dans les rangs des mercenaires du heavy britannique en 2011, a ranimé le quintet tout en le faisant évoluer, le sortant constamment de sa zone de confort. De quoi raviver la flamme du groupe qui, depuis l’opératique Nostradamus et le hiératique Redeemer Of Souls, n’a pas cessé de grandir et de s’affirmer encore plus vigoureusement que durant son glorieux passé, résolument décidé à prouver à tous les hérétiques qui ne croient plus dans l’existence du rock qu’ils se sont bien plantés. Car le metal est toujours debout, le cœur battant passionnément. JUDAS PRIEST en est la confirmation sonnante et trébuchante. Rob HALFORD s’égosille comme un dieu, Scott TRAVIS frappe ses fûts comme si sa vie en dépendait, Richie FAULKNER demeure vibrant de vivacité, Glenn TIPTON se dépasse considérablement pour montrer qu’il est un membre éminent de l’orchestre et, égal à lui-même, Ian HILL, bien qu’incarnant la force tranquille, reste une machine de guerre rythmique. Tous ces éléments assemblés font de JUDAS PRIEST une torrent vif qui déconstruit les préjugés que le commun des mortels peut avoir face à l’agonie de la musique amplifiée, qui n’est qu’un mirage, et dont la mission principale reste le démontage de têtes, le défonçage des maxillaires et le broyage des impies. Avec le rédempteur des âmes qui a pris une année sabbatique et le retour flamboyant de l’ange du châtiment, ceux qui douteraient encore des jours heureux à venir du heavy metal à la sauce baked beans devraient se faire oublier. Puisque JUDAS PRIEST fait un comeback triomphant grâce à ce dix-neuvième opus, plus encore qu’avec Firepower qui, d’une certaine manière, n’était qu’un premier jet de Invincible Shield, un brouillon déjà très bien soigné, mais qui manquait parfois de finesse. Désormais, grâce au sérieux du combo et à l’appétence d’Andy SNEAP pour les consoles de mixage et les techniques d’enregistrement, nous voilà enfin récompenséEs de notre soutien par un album haut-en-couleurs qui évite les accès de nostalgie sans pour autant omettre les grands moments de l’histoire du Prêtre Judas. La Sentinelle veille au grain. Mais la compagnie en acier trempé n’est pas prête à se la jouer KISS ou AEROSMITH. Rob HALFORD et ses amis se sont depuis longtemps tournés vers le futur sans renier leur passé. D’où cet Invincible Shield équilibré qui ne vacille onques d’un iota. Trois pistes ont passé le test de la scène avec succès fin mars début avril, les fans étant massivement au rendez-vous. Après une intronisation au Rock’n’Roll Hall Of Fame fin 2023, Invincible Shield devrait enfoncer le clou de la popularité de JUDAS PRIEST bien au-delà des frontières du metal. Il ne s’agit pas là d’une théorie, mais d’un fait. Plusieurs médias généralistes occidentaux se sont emparés du sujet tout en faisant des éloges de la bande à l’apôtre prêcheur. JUDAS PRIEST est donc au summum de son succès, plus qu’il ne l’a naguère été, y compris grâce à Painkiller. Invincible Shield est un tournant dans la carrière des cinq compagnons car il porte en lui l’héritage complet de 50 printemps d’un travail acharné et d’une ribambelle de sacrifices que le clan a dû faire pour parvenir à conquérir le trône qui lui était finalement dû. C’est un bouclier contre la morosité ambiante de notre époque qui, à défaut de nous rendre invincibles face à l’adversité, nous rend au moins imperméables aux énergies négatives dégagées par nos pairs humains ne faisant pas partie de notre grande et joyeuse famille. C’est pourquoi il est impératif de posséder cette œuvre magistrale dans sa discothèque, d’autant plus que, même si Rob HALFORD a confié dans une interview ne pas entrevoir de fin à cette magnifique aventure qu’est JUDAS PRIEST, nous ne savons pas ce que l’avenir peut nous apporter, sauf si, évidemment, il se trouve un Jean de Jérusalem ou une Baba Vanga parmi nous, voire un oracle de Delphes. Alors, profitons du moment présent et de cet extraordinaire cadeau qui nous a été offert.


Line-up :

Rob HALFORD (chant)
Glenn TIPTON (guitares)
Richie FAULKNER (guitares)
Ian HILL (basse)
Scott TRAVIS (batterie)


Equipe technique :

Andy SNEAP (production, enregistrement, mixage, mastering)
Tom ALLOM (production sur Sons Of Thunder et Giants In The Sky)
Mark GITTINS (mixage atmos)
Mark WILKINSON (artwork, pochette)


Studios :

Chant enregistré au sein des studios Premier (Phoenix, Arizona, USA)
Guitares enregistrées au sein des studios Falcon Nest (Nashville, Tennessee, USA)
Basse enregistrée au peu partout entre deux concerts de la tournée post-Covid (selon Ian Hill)
Batterie enregistrée au sein des studios The Southern Oracle (Eagleville, Tennessee, USA)


Crédits :

Rob HALFORD (paroles)
Glenn TIPTON (musique)
Richie FAULKNER (musique)
Bob HALLIGAN JR. (paroles et musique de The Lodger)


Tracklist :

1) Panic Attack
2) The Serpent And The King
3) Invincible Shield
4) Devil In Disguise
5) Gates Of Hell
6) Crown Of Horns
7) As God Is My Witness
8) Trial By Fire
9) Escape From Reality
10) Sons Of Thunder
11) Giants In The Sky
12) Fight Of Your Life (Bonus)
13) Vicious Circle (Bonus)
14) The Lodger (Bonus)

Durée totale : 1h04 minutes environ.


Discographie non-exhaustive :
Rocka Rolla (1974)
Sad Wings Of Destiny (1976)
Sin After Sin (1977)
Stained Class (1978)
Killing Machine / Hell Bent For Leather (1979)
British Steel (1980)
Point Of Entry (1981)
Screaming For Vengeance (1982)
Defenders Of The Faith (1984)
Turbo (1986)
Ram It Down (1988)
Painkiller (1990)
Jugulator (1997)
Demolition (2001)
Angel Of Retribution (2005)
Nostradamus (2008)
Redeemer Of Souls (2014)
Firepower (2018)
Invincible Shield (2024)


Date de sortie :

Vendredi 8 mars 2024


Vidéos :

Panic Attack (Clip Officiel)

Trial By Fire (Clip Officiel)

Crown Of Horns (Clip Officiel)

The Serpent And The King (Clip Officiel)

Invincible Shield (Clip Officiel)
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