Français  
Accueil    Association    Liens    Livre d'or    Contacts 
Login: Passe:
 
S'inscrire gratuitement
Votre panier est vide
0 article
Valider votre panier
Chronique
CARTHAGODS - The monster in me

Style : Heavy Metal
Support :  MP3 - Année : 2019
Provenance du disque : Reçu du groupe
8titre(s) - 49minute(s)

Site(s) Internet : 
CARTHAGODS OFFICIAL FACEBOOK

Label(s) :
Darkside Records Europe
 (18/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 22/09/2019
Un fantastique élixir à consommer sans modération !!
« Nom d’un panier à linge sale en bordel !!! »

Voilà comment tout a débuté. Par cette interjection. Une de ces phrases qui vous laissent à la fois pantois(e) et qui vous donnent surtout une irrésistible envie d’outrepasser un peu plus les lois fondamentales, non pas de la physique (quoique...), mais de la maisonnée.

Bah oui, quoi, rendre sa mère folle de rage c’est super amusant, surtout quand elle se met à proférer des insultes que tu ne connaissais pas avant et que, sans s’en rendre compte, elle t’en apprend de nouvelles que tu pourras mettre en pratique en suivant dans la cour de récré. En fait, les mamans sont de véritables dictionnaires des expressions fleuries interdites. Un peu comme « Les Fleurs Du Mal » d’un certain Baudelaire, elles aussi bannies en leur époque.

Ensuite, vient le temps des interrogations éclatantes du genre de celles que posent ta daronne pour savoir le pourquoi du comment ses strings blancs se sont retrouvés avec ses soutifs rouges dans la même machine simultanément, transformant ainsi sa garde-robe entière en une vaste masse informe sanguinolente. Quelle affront pour la maman, qui s’est tant évertuée précédemment à t’inculquer les règles de base du nettoyage vestimentaire domestique, bondiou !! Ce n’est pourtant pas compliqué !! Mais, toi, tu continues à la faire sortir de ses gonds car rien ne rentre dans ta chère petite tête d’un blond angélique...ou presque ! Disons que tu n’as aucune envie de te soumettre à l’ordre établi et encore moins à tes parents. Car tu es un(e) vrai(e) rebelle, toi !! Tu ne te laisses pas mettre de bride autour du cou et surtout pas devant tes copains ou copines ! T’aurais trop la honte...

Puis, un jour, tu passes à la vitesse supérieure et tu t’attaques désormais aux belles fleurs que tu crames sans scrupules en plein dans le vase en cristal de Bohème offert par ta grand-mère à tes « vieux » en guise de cadeau de mariage forcé. Là, c’est le pompon. Avoir un(e) pyromane dans la famille, ça ne le fait mais alors vraiment pas du tout ! Et quand, en supplément, tu enduis de super glue toutes les poignées de portes de l’entreprise gérée par ton père, tout le monde se dit que tu es sûrement l’Antéchrist, même si tu n’es sans aucun doute pas encore à ton level maximum, c’est bien là le problème... Comme un certain Timothé, malheureusement connue par votre chroniqueuse préférée, tu as de la suite dans les idées... Bah oui, tu es un(e) génie de la bêtise, de la connerie humaine et de l’art de ne pas tenir une pauvre minute en place sans inventer de nouveaux stratagèmes pour enquiquiner ton entourage qui cherche inlassablement des manières de préserver le pourtour et le toi-même, puisque, malgré les millions dépensés par ta faute pour tout remettre en état, leur bien le plus précieux, c’est toi ! Cela dit, tu t’en bas le beurre de cacahouètes et les billes de compét’ et tu continues ta vie tranquillement sans te soucier des avis extérieurs, n’en faisant qu’à ta tête. Même si tu n’as pas éclaté des moustiques sur ta table de nuit ou arraché les ailes d’un vulgaire diptère, ne te gonfle pas d’orgueil, c’est juste que tu n’a pas encore découvert la monstruosité qui sommeille en toi, bien qu’un Eddie The Head Tomahawk et son triple punch dans la tronche du Diable à 756 points dans Legacy Of The Beast ne sont pas loin.

Cela dit, n’aie pas peur, hein ! Ce genre de comportement se soigne très bien déjà avec un peu de tisane, de méditation et de vaisselle cassée. Après, tu peux aussi essayer le yoga, le tai chi ou le tae kwen do. Et si rien ne fonctionne, va donc te taper un baril de blonde bien mousseuse au troquet du coin, pour te souler un chouia et te remettre les idées en place !

Evidemment, tous ces remèdes peuvent avoir des loupés et servir à que dalle. In this case, un seul antidote recommandable recommandé : la pilule CARTHAGODS !! D’origine tunisienne, ce comprimé homéopathique est un véritable condensé d’énergie positive qui te servira de coup de pied au cul si tu sens monter en toi la moutarde de Dijon, gamin(e), et que tu as, de facto, l’envie irrépressible de tout défoncer de la cave au grenier, du jardin à la salle du trône, en passant par la cuisine, le débarras voire la cabane au fond du jardin.

Exit la pellicule en lactose ou l’excipient de lécithine de soja, le cachet est fait d’un heavy metal pur recouvert d’un voile de SYMPHONY X pas piqué des vers. Pour autant, la formule reste malgré tout unique, voire familiale. D’une simplicité sans faille avec une touche de prog’ à l’américaine, ainsi qu’une dynamique à l’allemande pas désagréable du tout. Tout cela calme un max.

Ici, tout n’est que riffs monumentaux, rythmiques syncopées extrêmement maîtrisées, et décorum arabisant. La musique est vraiment très électrisante. Voire terriblement grisante, tels qu’en attestent les énormes titres que sont les morceaux de choix Whispers From The Wicked, The Monster In Me ou bien A Last Sigh. La société pharmaceutique nord-africaine a décidé qu’il n’y aurait aucun temps mort. Effectivement, il n’y en a pas. Y compris durant la longue power-ballade Memories Of Never Ending Pain (qui figurait déjà sur Carthagods en version acoustique). Ni pendant le cinématographique instrumental de clôture Rebirth II.

Ce qui est parfait pour calmer direct les ardeurs de tes voisins casses-toutcequetuveux quand ils t’emmerdent royalement depuis plus d’un an à te pomper l’air avec leurs nuisances quotidiennes en tous genres, surtout si tu possèdes un système Dolby Surround de la mort-qui-tue-tout-sur-son-passage-surtout-les-trouducs-qui-habitent-en-face-de-chez-toi. Votre journaliste favorite l’a essayé et l’approuve à 666%.

Trêves de blablas dignes des Feux de l’Amour, The Monster In Me est une merveilleuse surprise qui ravira vos esgourdes autant que les cornes de gazelle vos papilles.

La compagnie a fait un choix gagnant en engageant Mehdi KHEMA, un vocaliste très talentueux, dont le timbre flirte avec ceux de Russell ALLEN, Jorn LANDE ou Rick ALTZI, voire les trois ensemble. Ce qui donne une coloration particulière à cette seconde offrande sacrificielle, surpassant en qualité la précédente, dont le niveau était déjà très élevé. La technicité des autres composantes de cette gélule carthaginoise n’est pas non plus à démontrer. Rien que le groove de Yessine BELGHITH et Aymen BEN HAMED fait sacrément mouche sur un enregistrement vraiment très fourni en guitares acérées, œuvres du duo de laborantins méphistophéliques Tarak BEN SASSI et Timo SOMERS, réellement inspirés ces derniers temps et qui s’en donnent littéralement à cœur joie dans leurs expérimentations de premier ordre. Tous secondés magnifiquement par trois visiteurs de choix, à savoir les chanteurs Mikael STANNE (DARK TRANQUILLITY, ex-HAMMERFALL, ex-IN FLAMES) et Mark JANSEN (MAYAN, EPICA, ex-AFTER FOREVER), ainsi que le jeune multi-instrumentiste de 23 ans Vikram SHANKAR vivant en Ohio et claviériste actuel du collectif metal progressif US REDEMPTION.

Le tout livré dans un emballage biodégradable produit par Timo SOMERS lui-même, mixé par Bas TRUMPIE et Imre BEERENDS au sein des studios Mantis Audio aux Pays-Bas, masterisé par Mika JUSSILA aux Finnvox (Finlande) et joliment illustré par l’objectif de Samy HAMILA.

Voilà une campagne de communication réussie pour un produit qui l’est tout autant. Car pour faire de l’effet, ça, il en fait !! Le heavy marketing a de la gueule quand même, hein !! Surtout quand cette publicité bien maîtrisée met en lumière non pas des dieux obèses qui seraient tombés sur la tête après s’être enfilé des litres de coca (les vilains !!), ni même des ridicules demi-dieux amateurs de ballon ovale qui adorent se foutre à poil pour des calendriers ringards et qui trouvent le moyen de se la péter en 3ème mi-temps, encore moins ceux du panthéon gréco-romain qui ressemble à s’y méprendre à un grand foutoir de chambre d’adolescent(e) acnéique plutôt qu’à un parlement de Sages bien sapés, mais bien les immortels chevelus de la cité antique tunisienne qui, en rebelles durs à cuire qu’ils sont, se sont empressés de sortir les cimeterres de leurs fourreaux pour aller raser de très près les rasoirs qui penseraient que les pastilles estampillées de leur nom tribal ne seraient pas assez efficientes contre la constipation passagère, l’angine fulgurante ou la migraine récurrente.

Mal leur en prend à ces fanatiques qui ne croient pas aux vertus de la pharmacopée naturelle proposée par nos cinq scientifiques confirmés, docteurs ès médecine qui soigne les oreilles et redonne du baume au cœur quand on en a gros sur la patate McCain. Et comme ce sont celles, ceulles et ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus, et Dio sait que le Carthagods aromatisé à la menthe et à la fleur d’oranger c’est divin, je ne vais pas allonger la liste de tous les superlatifs que je pourrais connaître pour gonfler au Vahiné (ou à la pompe à pied) l’ego de ces messieurs les faiseurs de miracles. Bien qu’ils le mériteraient, cela dit.

Toutefois, et puisque vous me le demandez si gentiment, ces djinns, qui sont plus éclairés que la lampe d’Aladin lustrée au polluant et nocif Cillit Bang par Jafar, vous ont concoctés un apéritif dînatoire de luxe en mettant les petits plats dans les grands à coups de bouchées doubles. Ouais, menu trois étoiles au Guide Metalin, rien que ça. Et uniquement pour vous, bande de veinard(e)s !!

Au menu, donc, morceaux lucifériens, parties de double-grosse caisse frénétiques lorgnant vers la schizophrénie, atmosphères à la Rembrandt, lignes de chant terriblement enchanteresses. Mehdi KHEMA, très en voix, appose délicatement son timbre puissant tel un voile de coton bio sur cet ensemble très compact sans être pour autant pesant, tandis que les deux invités, ceux que j’ai cité plus haut, Mark JANSEN et Mikael STANNE, sont la pointe de ras el-hanout qu’il fallait pour ajuster précisément le dosage de titane dans la musique du groupe. Tant sur les morceaux heavy que plus calmes, d’ailleurs. Ce qui leur donne un caractère encore plus (en acier) trempé. Mikael fait une apparition remarquée sur le morceau d’ouverture, Whispers From The Wicked, tandis que Mark se la joue badass sur A Last Sigh. Autant Whispers From The Wicked se révèle extrêmement catchy, grâce notamment au soutien des claviers en arrière-plan, tout comme sur l’ensemble de l’album, soit dit en passant, autant A Last Sigh se dévoile globalement plus calme avec ses magnifiques échanges guitares/synthés, excepté sur son dernier tiers, plus bourrin. Ce contraste étant saisissant, mais très utile pour illustrer les origines musicales des deux protagonistes antagonistes, l’un évoluant dans le death metal mélodique pur jus, l’autre dans un metal extrême symphonique, ceci afin de bien capter les divergences stylistiques existant entre eux. L’influence du death suédois se fait plus prégnant. Tout comme celles du black symphonique, notamment dans les intros, tel le titre éponyme, dont la première minute ressemble à s’y méprendre à du BEHEMOTH dans sa structure répétitive jouée à la guitare, voire à du AFTER FOREVER période Decipher. Ou du power metal à l’américaine, avec des passages à la KAMELOT sur The Devil’s Doll, voire du metal atmosphérique à la LACUNA COIL sur The Rebirth, tandis que Cry Out For The Land fricote avec du SYMPHONY X à la sauce scarab, n’osant dire MYRATH, pour le côté théâtral arabisant. A contrario, l’avant-dernier titre, Memories Of Neverending Pain, s’aventure plus spécifiquement sur les sentiers battus par Jorn LANDE et MASTERPLAN avec des patterns de batterie à la Mike PORTNOY, notamment vers les 4 minutes et des poussières, avant de glisser dans des superbes soli de gratte émotionnellement très forts jusqu’à l’épilogue du morceau. Les poils se dressent, la chair de poule débarque et bien avant que l’on s’en rende compte, les larmes surgissent comme un tsunami imprévu. On se sent complètement secoué(e) à l’intérieur comme si un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter avait, soudainement, mis le cœur en soi sans dessus dessous. Enfonçant encore plus le clou (de girofle) de l’affectif, les cinq mercenaires en rajoutent une couche sur le non-chanté The Rebirth II, digne d’un film hollywoodien, où seules les percussions, les guitares, les orchestrations et le piano sont présents, là encore pour faire chialer dans les chaumières. Et donner plus de profondeur à un enregistrement studio déjà très abyssal en termes de majesté et d’emphase. Voire d’efficacité pour calmer les énergumènes en tous genres dans le voisinage en leur pétant les tympans ou les cojones, au choix ou les deux en même temps, et de guérir les blessures intérieures toujours pas cicatrisées.

De facto, il est très difficile de résister à cet antibiotique maousse costaud, que ce soit en termes de production, de composition et d’interprétation, tant le level est ici très élevé. Cette seconde hostie médicale a tout ce qu’il faut pour permettre au groupe de se placer désormais dans le peloton de tête du heavy à tendance progressive. Tout comme leurs compatriotes de MYRATH, CARTHAGODS a su pleinement s’investir dans la structuration et la maturation de sa musique, même si entre Carthagods et The Monster In Me, près de quatre longues années se sont écoulées. En même temps, ce n’est pas si exagéré que cela si l’on se place du point de vue du combo, sachant qu’il est constitué de techniciens chevronnés semi-professionnels, donc qui ont une activité en dehors de leur pratique, ce qui n’est pas vraiment commode quand on doit jongler entre plusieurs gagne-pains. De plus, il n’est jamais simple de trouver les fonds nécessaires à la gravure d’un tel monument discographique, ni de démarcher les labels pour décrocher des contrats avantageux tant pour les zicos eux-mêmes que pour leurs maisons de disques. Sans compter les nombreuses heures, journées et semaines nécessitées pour mettre au point ce fantastique élixir réunissant tous les meilleurs ingrédients pour un résultat sans équivoque. Avec The Monster In Me, finie la Maille qui t’aille et taille dans le tas. Bonjour, l’ami Ricoré qui adoucit tes journées, te met des licornes roses fluo plein les yeux qui te laisseront leur marque personnelle sur le fion si tu n’arrête pas tes conneries illico presto de te planter dans le tri des frusques dans la buanderie en rendant ta reum folle de rage, de faire exploser ton collège pour imiter ton pote Jérémy Malaussène ou de te la jouer Terminator en défonçant contre un fourgon de keufs la Hummer de ton reupé. Comme le dirait Dupond & Dupont-Moretti à Méluche, va boire une camomille, détends-toi et laisse la justice...euh non, oups, la musique faire son travail. Ça va te remettre les idées en place et tu risques d’en redemander tant ce The Monster In Me est addictif. A consommer sans modération cela dit et toujours à distance des repas. Ou pendant, à vous de voir si vous voulez assommer votre entourage à coups de latte dans la gueule quand il se met à parler politique lors des ripailles dominicales. Ça marche hyper bien, promis. Mon riverain, son rejeton et la marmaille de ce dernier peuvent largement en témoigner, mwahahahahahaha !! Sadique, moi ??! Non, j’aime juste tester les nouveautés en avant-première et m’éclater les écoutilles, surtout quand ce ne sont pas les miennes. ^^ Plus sérieusement, CARTHAGODS a fait un pas de géant et nous propose désormais un remède de luxe contre les coups de blues, la fatigue matinale et les pète-machin-chouette récidivistes en tous genres. Désormais, quand tu auras besoin d’un coup-de-fouet de très bonne heure pour que tu puisses te bouger le cul afin de ne pas arriver en retard au boulot, d’une claque dans la tronche à la sous-doués passent le bac pour t’inciter à ne pas te mélanger les pinceaux devant le lave-linge ou d’un coup de pied au derche pour te faire arrêter d’être un monstre pour tes parents, tu pourras enfin dire « Si juvabien, ce n’est pas Juvamine, mais grâce à God, c’est CARTHAGODS ! ».



Line-up :

Mehdi KHEMA (chant, chœurs)
Tarak BEN SASSI (guitares)
Timo SOMERS (guitares)
Yessine BELGHITH (basse)
Aymen BEN HAMED (batterie)


Equipe technique :

Timo SOMERS (production, arrangements)
Bas TRUMPIE (mixage)
Imre BEERENDS (mixage)
Mika JUSSILA (mastering)
Samy HAMILA (photographie)
Madbox STUDIO (réalisation du clip officiel)


Guests :

Mikael STANNE (chant)
Mark JANSEN (chant)
Vikram SHANKAR (orchestrations, claviers)


Studios :

Mixé au sein des studios Mantis Audio (Pays-Bas)
Masterisé au sein des studios Finnvox (Finlande)


Crédits :

CARTHAGODS (paroles, musique)


Tracklist :

1) Whispers From The Wicked
2) The Monster In Me
3) The Devil’s Dolls
4) The Rebirth
5) A Last Sigh
6) Cry Out For The Land
7) Memories Of Never Ending Pain
8) The Rebirth II (Orchestral)

Durée totale : 49 minutes environs.


Discographie non-exhaustive :

Carthagods (2015)
The Monster In Me (2019)


Date de sortie :

Vendredi 26 avril 2019



The Monster In Me (Clip officiel) : cliquez ici


COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié (Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.
 Actions possibles sur la chronique
Enregistrer la chronique au format .PDF
Afficher la version imprimable de la chronique
Envoyer la chronique par email
Ecrire un commentaire
Poser une question sur la chronique
Signaler une erreur
Chroniques du même style
RAZORWYRE
Coming out
HOLY CROSS
Under the flag
ROZZ
D’un siècle a l’autre
BASTYON
Bastyon
DARK FOREST
Phantoms of the sea
Chroniques du même auteur
GRAVE DIGGER
Return of the reaper
VISAVIS
War machine
ANGEL'S REVENGE
Blood, sweat & fears
U.D.O.
Steelfactory
LIFE OF AGONY
A place where there's no more pain
© www.metal-integral.com v2.5 / Planète Music Association (loi 1901) /