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Chronique
SMOULDER - Dream quest ends

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2020
Provenance du disque : Reçu du groupe
6titre(s) - 36minute(s)

Site(s) Internet : 
SMOULDER FACEBOOK
SMOULDER BANDCAMP

Label(s) :
Cruz Del Sur
 (16/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 19/03/2020
Heavy doom de transition
En matière de Heavy Doom épique, le quintette canadien SMOULDER a réussi en 2019 ses débuts discographiques avec l'album Times of Obscene Evil And Wild Daring et se propose de nous faire patienter jusqu'à son deuxième opus avec ce mini-album comportant deux nouveaux morceaux, une reprise ainsi que les trois titres qui figuraient sur sa démo de 2018, The Sword Woman.

Débutons par les deux nouvelles compositions. Sur un tempo médium, le titre éponyme situe de plain pied SMOULDER dans un registre de Heavy Metal à la mode 80's, teinté de Doom Metal. On apprécie tout particulièrement les riffs charnus et tranchants, la guitare solo posée, mélodique et gavée de feeling. Sans oublier la prestation ample et expressive de la chanteuse Sarah Ann, à elle seule porteuse d'une dramaturgie dosée sans excès de pathos. Sur Warrior Witch Of Hell, les riffs massifs et obsédants, le tempo plus lent, tirent davantage du côté d'un Doom Metal à la CANDLEMASS, avec toutefois un son typiquement Heavy. Avec des cartouches de ce type, on est rassuré quant à l'arsenal que SMOULDER pourra déployer sur son second album !
Suit un reprise d'un morceau méconnu de MANILLA ROAD, en l'occurrence Cage Of Mirrors, qui figurait initialement sur le second album du combo de Wichita, Metal, paru en 1982. Stylistiquement fidèle à la version d'origine de cette composition longue (8'40) et progressive, la version de SMOULDER se caractérise par un son plus plein, plus percutant, le registre plus médium et ample de Sarah Ann surpassant techniquement celui, nasillard, du défunt Mark SHELTON. Il n'empêche que la tension dramatique propre au style de MANILLA ROAD se trouve ici judicieusement rendue : un bien bel hommage.

Quant aux trois morceaux qui composaient la démo The Sword Woman, on peut affirmer qu'ils constituaient un parfait exposé de l'ambition propre à SMOULDER : tempos lents ou moyens, riffs nettement dessinés, chant puissant et modulé, ambiances majestueuses et épiques. Certes, le son était faiblard et étouffé, mais un talent en germe émergeait et il est heureux que l'on puisse (re)découvrir ces premiers pas aujourd'hui.

Le défi de SMOULDER consiste dorénavant à réussir à franchir le cap toujours ardu du second album. Ce pour quoi nous pouvons être confiant...

Vidéo de Dream Quest Ends cliquez ici
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