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Chronique
CIRITH UNGOL - Live at the roxy

Style : Epic Heavy Metal
Support :  MP3 - Année : 2025
Provenance du disque : Reçu du label
20titre(s) - 105minute(s)

Site(s) Internet : 
CIRITH UNGOL FACEBOOK

Label(s) :
Metal Blade
 (18/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 18/04/2025
Adieu épique
La foi. La Foi dans le Heavy Metal, voilà ce qui caractérise le mieux CIRITH UNGOL. Formé en Californie en 1971, le groupe ne sortit de l’anonymat qu’aux débuts des années 80. En 1978, le groupe enregistre à titre de démo pas moins de onze titres. L’année suivante, une nouvelle cassette de démo contient dix compositions. En 1981, las d’attendre un intérêt pour son Heavy Metal épique qui ne vient pas, le combo décide de sortir en pressage limité son premier album, Frost And Fire. Les 500 exemplaires du premier pressage ayant été écoulés, Liquid Flames records (le label du groupe) represse 1500 nouvelles galettes ; le label indépendant Enigma prend à sa charge la commercialisation de la cassette. A noter la qualité de la pochette, totalement raccord avec la marque épique du Heavy Metal de CIRITH UNGOL ; inspirée par l’univers de l’écrivain Michael MOORCOCK et signée par Michael WHEELAN, elle nous montre Elric le nécromancien albinos, brandissant son épée runique Stormbringer.

Signe que le groupe a franchi un cap en termes de notoriété sur le plan local, le tout jeune label Metal Blade retient Death Of The Sun, un morceau tiré de Frost And Fire, pour figurer sur sa première compilation, Metal Massacre, appelée à devenir légendaire grâce au Hit The Lights de METALLICA. Le monde du Hard et du Heavy commence à réaliser qu’il se passe des choses en Californie, avec d’une part des groupes de Hard ultra looké et visant un grand public (RATT figurait sur le premier pressage de Metal Massacre !), d’autre part des groupes qui accélèrent le Heavy Metal des aînés et qui privilégie la vitesse et la brutalité (d’où le Speed, le Thrash et le Crossover).

Difficile de s’imposer pour un groupe qui revendique le caractère épique de son Metal ; MANILLA ROAD, FATES WARNING première manière, BROCAS HELM, GRIFFIN et tant d’autres se heurtèrent aux mêmes limitations en termes de popularité. D’ailleurs, il faut attendre 1984 pour que CIRITH UNGOL, désormais accueilli par Enigma records, publie son second album, King Of The Dead. Mieux produit que son prédécesseur, il en conserve les caractéristiques, jusqu’à la pochette qui est à nouveau l’œuvre de Michael WHEELAN et qui met en scène Elric affrontant un spectre franchement hostile. La notoriété du groupe augmente mais le public Metal rechigne devant ce Heavy épique et , il faut l’avouer, devant le chant aigre de Tim BAKER.

Le groupe va poursuivre sur sa lancée, publiant des albums appréciables, à savoir One Foot In Hell (1986) et Paradise Lost (1991), avant de cesser ses activités, faute d’un succès suffisant. Il faudra attendre 1999 pour que Metal Blade réédite les trois premiers albums au format CD, avec une remasterisation qui compense quelque peu le son originel grinçant et âpre.

Finalement, en 2015, le groupe se reforme et, soucieux de ne pas évoluer dans le seul registre de la nostalgie, publie deux albums studio d’excellente facture : Forever Black (2020) et Dark Parade (2023), tous deux publiés par Metal Blade records.

Souhaitant conclure sa carrière et sa discographie en beauté, CIRITH UNGOL se produit sur scène pour faire ses adieux. A ce titre, il se produit dans le célèbre club de Los Angeles, le Roxy, afin d’y jouer l’intégralité de Dark Parade et une sélection de titres antérieurs. Soit un total de vingt morceaux, pour une durée totale de 1h45 : le groupe n’a pas triché sur la quantité ! Mais qu’en est-il de la qualité ? Tim BAKER maîtrise mieux que jamais ses vocalises écorchées. Côté instrumental, on peut regretter un son de cymbales un peu envahissant et des riffs qui aurait gagnés à être mixés plus en relief. Par contre, on assiste à un joli défilé de solos de guitare, incisifs et mélodiques : un régal ! Le public présent ne s’y trompe pas et réserve un accueil fervent à ces forçats du Metal épique.

Pour ma part, si cet album live constitue bel et bien la coda discographique de ce groupe méritant, il faut bien admettre qu’il regorge des éléments fondamentaux, propres au Heavy Metal épique. La lourdeur de certains passages côtoie de manière fructueuse la vivacité d’autres moments. Le chant, si particulier, voire disgracieux, trouve un contrepoint fructueux dans la limpidité des solos de guitare. Avec une section rythmique qui s’adapte en souplesse à toutes configurations, on tient là un live captivant.

Vidéo de Down Below : cliquez ici
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