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Chronique
JOHAN LANGQUIST - THE CASTLE - Johan langquist - the castle

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  MP3 - Année : 2025
Provenance du disque : Reçu du label
7titre(s) - 41minute(s)

Site(s) Internet : 
Johan LANGQUIST - THE CASTLE

Label(s) :
I Hate
 (17/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 27/06/2025
Tentative solo plutôt réussie
Johan LANGQUIST doit sa renommée à une session qu’il accepta, sans pour autant s’avérer intéressé pour intégrer le groupe commissionnaire. L’année était 1986, l’album Epicus Doomicus Metallicus, le groupe CANDLEMASS. Il participa rien moins qu’à la naissance du Doom Metal épique ! Au cours des décennies suivantes, le bonhomme ne parvint pas à faire parler de lui. Tout au plus sait-on qu’il auditionna en vain pour intégrer CANDLEMASS. Il fallut attendre la fin des années 2010 et la non-validation du ticket de Mats LEVEN, un des meilleurs vocalistes du circuit, par ailleurs proche compagnon du bassiste et maître à penser de CANDLEMASS, Leif EDLING, pour que l’opportunité s’ouvre à Johan LANGQUIST d’intégrer le groupe. Avec à la clé deux albums studio honnêtes, The Door To Doom (2019) et Sweet Evil Sun (2022), et deux albums live pas indispensables, Green Valley (2021) et Tritonus Nights (2024).
Même s’il n’a encore rien enreacgistré de génial avec CANDLEMASS, on comprend que le bonhomme ait envie de profiter de cette exposition sur son groupe principal pour tenter de s’exprimer en solo pour la première fois de sa carrière.

Cependant, reconnaître la légitimité d’une démarche n’équivaut pas à en valider la valeur intrinsèque. Autant le dévoiler sans barguigner, le répertoire proposé ici s’inscrit dans la famille du Doom Metal épique, avec toutefois une approche rythmique plus rêche, moins épaisse que chez CANDLEMASS. Autre différence de taille : Johan LANGQUIST se permet plus souvent des incursions dans un registre clair, lequel rappelle quelque peu ses incursions originelles sur Epicus Doomicus Metallicus. A contrario, il est dommage qu’il fasse un usage majoritaire de son timbre nasal, qui se fait rauque dès qu’il pousse sa voix. Ce type de chant à la fois rauque et puissant, beaucoup s’y sont essayé, la majorité échouant à maintenir des variations émotionnelles et à injecter suffisamment de mélodie pour ne pas tomber dans un rendu monocorde. Dans un registre plus Hard Rock, prenons l’exemple de deux chanteurs qui arrivèrent à combiner raucité et mélodicité, émotions et efficacité : Graham BONNET (RAINBOW, MSG) et Ronnie ATKINS (PRETTY MAIDS). J’ai la faiblesse de penser que tous les ingrédients sont présents mais qu’ils ne sont pas dosés correctement. A noter : à plusieurs reprises, un chant féminin, se fait entendre, grâce à la soprano Emelie LINQUIST créant un lien avec le mythique final de A Sorcerer’s Pledge.

Quant au versant instrumental, il est assez performant, parvenant à un équilibre entre des rythmiques assez pesantes (influence Doom) et des inserts plus apaisés ou sensibles. Le tempo varie entre lenteur et médium dans le cadre de compositions aux durées allant du raisonnable (quatre au-dessus de cinq minutes) au conséquent (deux autres au-dessus de six minutes), voire au généreux avec les 7’42 de Freedom. Impossible de ne pas mettre en valeur la dimension mélodique de cet album, que l’on doit au chant clair, tant masculin que féminin, à la guitare solo incisive et aux arrangements synthétiques (chœurs, nappes d’ambiances brumeuses).

Au total, nous tenons un premier album solo solide, de la part d’un vétéran en mal de reconnaissance. Pas indispensable dans l’absolu, il n’en demeure pas moins plaisant et appelle une suite dans laquelle Johan LANGQUIST s’émanciperait davantage des oripeaux du Doom. En effet, son registre clair conviendrait aussi bien dans un registre Heavy Rock que progressif. Chaque chose en son temps…

Vidéo de Castle Of My Dreams : cliquez ici
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