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Chronique
KING ZOG - Second dawn

Style : Dark / Gothic / Doom / Stoner
Support :  CD+DVD - Année : 2025
Provenance du disque : Reçu du label
8titre(s) - 43minute(s)

Site(s) Internet : 
KING ZOG FACEBOOK
KING ZOG BANDCAMP

Label(s) :
Hammerheart records
 (17/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 10/02/2025
Subtilité et rusticité doom
En 2017, nous livrions un compte-rendu élogieux des premiers pas, qui plus est autoproduits du combo australien de Doom KING ZOG (cliquez ici). Un tel laps de temps pouvait faire craindre que le roi en question se soit fait dévorer par des dingos dans le désert australien. Heureuse surprise, il n’en est rien et KING ZOG revient à la charge avec une formule foncièrement inchangée, mais subtilement perfectionnée.

S’il fallait résumer la recette élaborée par KING ZOG, nous parlerions de Doom Metal binaire et primal, basé sur des riffs de guitare particulièrement massifs et rudes. Logiquement appuyés par une section rythmique singulièrement à l’unison : ça prend son temps mais ça poutre ! Le tout au fil de compositions parfois conséquentes : Rat King au-dessus de sept minutes, le titre final, éponyme, frôlant les 11’30.

Face à un dispositif rythmique quelque peu rugueux et primitif, KING ZOG mobilise deux registres qui font figure d’oasis. D’une part, le chant. D’autre part, la guitare solo.
Peu acrobatique selon les critères mythiques propre au Heavy Metal, le chant du guitariste rythmique Dan DURACK trace toutefois une ligne franche, modulée et expressive, dans un registre médium. Qui plus est rehaussé par des arrangements subtils, ce chant contribue à aérer substantiellement un Doom qui, sinon, aurait arboré avant des tournures massives. Et ce, d’autant plus lors de compositions affichant des durées conséquentes. En effet, si Creep On et Madagascar Tree excèdent une durée de six minutes, Rat King franchit le cap des sept minutes et le titre conclusif et éponyme culmine carrément à presque 11’30.

Là où tant de formations de Doom et de Sludge ont surjoué la lourdeur et l’épaisseur, KING ZOG s’extirpe du piège via ces lignes vocales simples mais évidentes et attractives. Dûment et simplement modulées, elles se trouvent fréquemment doublées – donc, d’autant renforcées -, enrichies de chœurs et d’harmonies… autant de sources de diversité.

De surcroît, le guitariste soliste Connor PITTS WEST se fait fort d’irriguer l’aridité minérale rythmique d’interventions en solo fondamentalement basées sur des progressions mélodiques héritées du Blues. Toutes ses interventions crépitantes s’avèrent addictives, au même titre que les œuvres du Pape Toni IOMMI.

Preuve qu’il n’ait pas besoin de faire preuve sophistication pour proposer un Doom massif, quoique subtil et gonflé de groove, ce second opus de KING ZOG doit impérativement attirer l’attention des amateurs et amatrices de Doom et de Stoner, animés sur le plan émotionnel.
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