Métal Intégral - Chronique / SARATOGA - Revelaciones de una noche

Chaleur du public espagnol. caliente!

Formé en 1992 par deux ex NU, le bassiste Niko DEL HIERRO (également ex BARON ROJO et très inspiré par Steve HARRIS) et le guitariste Jeronimo RAMIRO (fondateur de SANTA), la formation espagnole SARATOGA, semble se stabiliser depuis 2007 et l'arrivée du chanteur Tete NOVOA et du guitariste Tony HERNANDO remplaçant le fondateur du groupe. Cette formation enregistre deux albums (l'impressionnant VII en 2007 et Secretos y Revelaciones en 2009 que je n'ai pas encore écouté) et propose aujourd'hui un témoignage de ses performances scéniques. Tout au long des 15 titres, qui font naturellement la part belle aux deux derniers albums sans pour autant renier le passé, le public se fait le véritable cinquième homme (ou, pour être plus précis, "femme"... Dingue le nombre de filles qu'il semble y avoir dans la salle hurlant des Sa-ra-to-ga! Dingue!) du quartet qui ne cache pas son plaisir d'être là. Parfaitement rôdé à la scène, la plus grande difficulté que rencontre SARATOGA se fait sentir au niveau des guitares: on ressent bien ici la présence d'une unique six cordes, alors que les albums en regorgent... Mais peu importe, SARATOGA s'impose, face à un public acquis, comme une valeur sûre, un groupe puissant et diablement efficace. Ce Revelaciones De Una Noche , second live du groupe, se révèle au final comme un grand album "En Directo", un grand live, proposé en deux versions, avec et sans DVD. L'écoute de titres aussi efficaces que A Morir, Vientos De Guera, La Vuela De Halcon, No Suffire Jamas Por Ti ou Segues estando donne envie de laisser s'échapper un gigantesque: Viva Espana!

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