Métal Intégral - Chronique / DREAMQUEST

Symphonique de chez nous !

Formé en 1998 quelque part en Savoie (Albertville, pour les curieux), DREAMQUEST, ouvertement influencé par les grands noms du Métal mélodique et symphonique, change plusieurs fois de line-up avant que Stéphane REIGNIER (chant, claviers) et Sébastien PRATUBUY décident de se lancer dans l’aventure d’un album conceptuel basé sur l’histoire du combat entre le dernier ange et le dernier démon terrestre et s’adjoignent pour l’occasion les services du guitariste Salvatore MANCUSO.

Ce qui frappe le plus, tout au long de ce premier album, The Last Angel, c’est la part laissée aux grandes instrumentations qui rappellent à n’en pas douter NIGHTWISH ou STRATOVARIUS. Chacun des trois chapitres composé de trois chansons est introduit par une courte partie instrumentale, puis DREAMQUEST, dans cette optique d’une lutte nécessitant une alternance entre action et récupération, navigue entre moments Heavy et douceur, guitares sauvages et légères, chant clair et, en de rares instants, guttural.

Pour ce défi, DREAMQUEST se donne les moyens de ses ambitions : la production de Sébastien apporte un son propre et clair, permettant à chaque instrument de trouver sa place. Stéphane opte pour le chant en anglais, et s’en sort largement mieux que nombre de ses compatriotes. Et si l’ensemble s’écoute avec une réelle facilité, il ne manque qu’une toute petite chose pour que DREAMQUEST franchisse un cap : un peu plus de grandiloquence ! Une once de folie qui viendrait apporter à ces grandes instrumentations une incontestable efficacité. Ce petit manque n’ôte en rien les remarquables qualités de l’ensemble, des compositions à l’interprétation.

Les prémices d’un futur grand ?

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