Français  
Accueil    Association    Liens    Livre d'or    Contacts 
Login: Passe:
 
S'inscrire gratuitement
Votre panier est vide
0 article
Valider votre panier
Chronique
HEXX - Wrath of the reaper

Style : Thrash
Support :  MP3 - Année : 2017
Provenance du disque : Reçu du label
11titre(s) - 51minute(s)

Site(s) Internet : 
HEXX FACEBOOK

Label(s) :
High Roller Records
 (18/20)

Auteur : 神の知恵
Date de publication : 17/09/2017
Un album positivement cataclysmique...
Années 80, me revoilà !! Ouep, encore une fois ! Ben quoi ?! Quand on aime, on ne compte pas ses heures passées dans les bras de l’autre, n’est-ce pas ? Surtout quand ils sont aussi puissants et réconfortants que ceux des eighties. Même après ma brève infidélité à cette période bénie des metalheads avec les p’tits bleus d’EAGLEHEART, dont la musique s’est abreuvée de modernité tout en conservant une saine nostalgie des nineties, je n’ai pas oublié la chaleur mémorable de mes premières Amour métalliques.

Et quand, après mes chroniques de STALLION, BURNING STARR et ACCEPT, l’on m’a proposé de me replonger dans les couloirs du temps d’il y a trente ans, j’ai, comme vous vous en doutez déjà, immédiatement sauté sur l’occasion. En effet, qui aurait assez d’audace pour ne pas apprécier la compagnie d’un bon vieux HEXX ? Hein, qui ? Qui qui sont les snorkies, qui qui qui mais qui ? Oui, tout à fait, mais qui sont-ils, nom d’une native de 1983 ?!

Plus sérieusement, l’idée même que le groupe américain ait pu sortir un nouvel album 26 printemps après un très sombre Morbid Reality, a titillé ma curiosité d’une manière si irrésistible qu’il m’était impossible de dire un gros et méchant NON au label. Me voici, donc, en train de rédiger ces quelques lignes rébarbatives, que vous ne lirez sûrement pas, pour vous expliquer pourquoi il est urgent et même vital de vous procurer ce Wrath Of The Reaper explosif à souhait !

Comme l’a si bien exprimé le guitariste Dan WATSON, HEXX entame ici sa troisième période. Comme vous devez probablement le savoir si vous avez suivi la carrière du quintet californien, HEXX naquit dans la fameuse Bay Area où METALLICA, MEGADETH, SLAYER et bien d’autres formations de thrash metal ont vu le jour. Entre 1984 et 1986, la petite bande a mis en boîte deux très belles pépites, No Escape et Under The Spell, largement influencées par l’art sonique de leurs compatriotes San-Franciscains, tout en y rajoutant une dose bien sentie de power metal, pour la mélodie.

Deux piges plus tard, soit en 1988 et un premier EP, Quest For Sanity, la troupe engage un tournant stylistique assez radical, versant désormais dans un thrash/death brutal pour ne pas copier ses petits copains de la côte pacifique, voire s’en démarquer afin de ne pas tomber dans une spirale similaire à celle des James HETFIELD et Kirk HAMMETT, alors atteints d’une commercialite aigue les ayant mené vers une « sainte colère » quasi-fatale. HEXX confirme sa nouvelle orientation en 1991 avec le costaud Morbid Reality avant de sombrer dans l’oubli jusqu’en 2013, millésime durant lequel le club des cinq sort de son mutisme pour enregistrer une nouvelle démo, Up From The Graves, prémices de ce que sera le genre actuel du groupe, c’est à dire un heavy/speed/thrash burné fleurant bon ses débuts, sans, toutefois, y intégrer des éléments power, comme c’était le cas naguère. Enfin, je « dis » ça, mais il s’agit de mon ressenti au moment où j’ai posé l’une de mes oreilles super attentives sur cet opus abreuvé de caféine et qui en a même carrément abusé ! D’où les propos de Dan WATSON...Elémentaire, mes chers Holmes ! ;)

Pour bien vous situer le tableau, Wrath Of The Reaper porte très bien son joli patronyme. Il suffit de vous jeter innocemment tête la première dans la baie nord-américaine pour vous fracasser le crâne sur le monolithe Macabre Procession Of Specters, qui lance les hostilités d’une manière martiale, John SHAFER s’amusant à rouler sa caisse-claire comme un tambour de régiment durant la Guerre d’Indépendance, avant qu’un riff typique du thrash des années 80 ne vous saute à la figure à la façon d’un facehugger, vous enjoignant de ne pas vous amuser à abandonner votre costaude audition avant les dernières notes du tout aussi puissant et éponyme Wrath Of The Reaper, qui referme temporairement ce nouveau chapitre de la carrière des états-uniens. Entre ces deux barils de poudre, des explosions à gogo en-veux-tu-en-voilà qui rendent complètement dingues, si addictives qu’elles vous empêchent de vous détacher de cette rondelle savoureuse alors que votre platine s’est tue. Wrath Of The Reaper est une drogue, certes, mais une drogue saine, quand bien même celle-ci vous envoie une bonne tarte dans la gueule, un crochet du droit dans le bide, un coup de rotule dans les valseuses (désolée pour vous, les mecs !). Le doublet Screaming Sacrifice et Slave In Hell laissent totalement sans voix, tellement ces deux titres thrashy à mort scotchent littéralement sur place, avant un Swimming The Witch plus foncièrement traditionnel dans son approche, tandis que Dark Voil Of Evil et Unraveled cassent à nouveau la baraque. Voices est un morceau plutôt quelconque malgré quelques sympathiques envolées qui ouvre la voix à Exhumed For The Reaping, sans doute mon titre préféré sur cette galette, avec une intro à la gratte qui me fait penser à la deuxième introduction de Moonchild de MAIDEN, mais au lieu des synthés, sur Exhumed... c’est une guitare qui reprend presque le même schéma. Vient ensuite le speedé Circle The Drain, le pénultième laminage de cet opus déprédateur, entrée en matière avant le vénéneux Wrath Of The Reaper qui, comme je l’ai écrit précédemment, est d’une force sans précédent dans la carrière du groupe, un ouragan de force 6 minimum. Cerise sur le gâteau, les californiens nous font l’honneur d’un petit rappel sous forme d’un bonustrack dans la même veine, un ravageur Certificate Of Death, qui en dit long sur l’efficacité meurtrière de cette, seulement !, quatrième offrande de la formation nord-américaine.

Alors, un petit conseil de la part de votre auteure préférée, préparez le casque de hockey, enfilez une armure (celle d’Iron Man si vous pouvez l’emprunter pendant une riquiqui petite heure auprès de votre poto Tony Stark), recouvrez-vous de polochons et de coussins et faites-vous une perfusion préventive de Synthol, ce que je n’ai pas eu la présence d’esprit de faire, car trop excitée par cette sortie inattendue. Ca fait du bien là où ça fait mal. Enfin, ça dépend si vous êtes dans une optique à la Grey ou pas. Pour ma part, que nenni. Toutefois, et même si je m’attendais un peu à ce résultat cataclysmique, j’ai été estomaquée par l’énergie dégagée par la musique du groupe et la troupe elle-même, pourtant déjà dans la fleur de l’âge, après 26 longues années d’absence sur une scène surpeuplée, pourtant faiblarde en terme d’originalité, les principaux représentants actuels de cette catégorie heavy/speed/thrash metal se contentant de copier vulgairement (ou pas, cela dépend des cas) les anciens en marchant sur leurs plates-bandes. Wrath Of The Reaper est une belle résurrection qui se faisait désirer depuis une éternité, comme celle du Christ rédempteur, messie visiblement bien planqué au fin fond d’un bureau dans sa fabrique de charpentes en terre promise. Mais, les San-Franciscains, eux, au moins ne sont pas des beaux parleurs qui font des promesses à deux cents, contrairement au crucifié du Golgotha qui n’a toujours pas eu le courage de sortir de son abri pour faire à nouveau face aux plus de 7 milliards de pêcheurs qui crachent sur la spiritualité et le respect de toutes les formes de Vie depuis plusieurs décennies. En même temps, un mec qui surfe sur l’eau sans planche, qui transforme l’eau ferrugineuse en piquette ou qui métamorphose les macchabées bien au chaud dans leurs tombes en zombies...et ben, ma foi, ça peut faire peur au commun des mortels...Du coup, que ce chevelu en toge immaculée et tongs de marque Nazareth reste là où il est, HEXX est aussi effrayant, cependant infiniment plus convaincant quand il prêche devant des ouailles toutes ouïes qui se pressent d’assister à ses tribunes métalliques toujours aussi aguichantes. La Bible, les Evangiles, tout ça est poussiéreux, vieillot, obsolète...comme un T-800 devant un T-X sexy comme une Vierge Marie en bikini. Wrath Of The Reaper, ça c’est de l’excellente came, toujours d’actualité et aussi explosive qu’un entrepôt rempli de dynamite, mèches à l’air étincelantes de mille feux. Oula, je m’égare, là...Comme quoi, l’effet kill de ce dernier CD de la bande au docteur WATSON est vraiment cool, car après une seule écoute, ça vous détruit tous les neurones...Enfin, si vous êtes à arrivé(e)s à me suivre au moins un chouia, vous avez sûrement compris que c’est un retour très fracassant des californiens après une pause interminable. Après un costaud FIREFORCE, voilà que nous avons droit à un astéroïde de 10 km de diamètre avec cette colère de la Faucheuse. Et pour cause, après toutes les guerres, les catastrophes naturelles, les accidents, etc...l’Humanité aurait déjà dû finir ad patres. Comme quoi, l’Encapuchée de service est une bleusaille, une stagiaire en dépouillement de dernier souffle de seconde zone. Visiblement, ce mois de septembre aura été plutôt réjouissant côté défonçage dentaire et fessade d’arrière-train. HEXX a décidé d’avoir votre peau, espèces de Roger Rabbit en perfecto, et a signé votre arrêt de Mort imminent, portrait de cette dernière par le talentueux Roberto TODORICO, mwahahahahaha. Alors, les thanatonautes en herbe, asseyez-vous et attachez vos ceintures, ça va swinggguuuuuuuuerrrrrrr !!


Line-up :

Eddy VEGA (chant)
Dan WATSON (guitares)
Bob WRIGHT (guitares)
Mike HORN (basse)
John SHAFER (batterie)


Equipe technique :

Dan WATSON (production)
Bart GABRIEL (production)
Tim NARDUCCI (co-production, enregistrement, technique son, mixage)
Patrick W. ENGEL (mastering)
Roberto TODORICO (artwork, design livret)


Tracklist :

1) Macabre Procession Of Specters
2) Screaming Sacrifice
3) Slave In Hell
4) Swimming The Witch
5) Dark Void Of Evil
6) Unraveled
7) Voices
8) Exhumed For The Reaping
9) Circle The Drain
10) Wrath Of The Reaper
11) Certificate Of Death (Bonus)

Durée totale : 51 minutes environs


Discographie non-exhaustive :

No Escape (1984)
Under The Spell (1986)
Quest For Sanity [EP] (1988)
Watery Graves [EP] (1990)
Morbid Reality (1991)
Wrath Of The Reaper (2017)


Date de sortie :

• Vendredi 15 septembre 2017


Screaming Sacrifice (extrait officiel) : cliquez ici
COMMENTAIRES DES LECTEURS Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié (Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.
 Actions possibles sur la chronique
Enregistrer la chronique au format .PDF
Afficher la version imprimable de la chronique
Envoyer la chronique par email
Ecrire un commentaire
Poser une question sur la chronique
Signaler une erreur
Chroniques du même style
BLACKENED SORROWS
Démo 2007
HOUSEMASTER
J.b.
SODOM
Decision day
BRAINDEADZ
Hang’em highschool
DAYS OF ANGER
Death path
Chroniques du même auteur
U.D.O.
Steelfactory
STRATOVARIUS
Eternal
MAGNUS KARLSSON'S FREEFALL
Freefall
DENNER/SHERMANN
Satan's tomb
ANGRA
Secret garden
© www.metal-integral.com v2.5 / Planète Music Association (loi 1901) /