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Chronique
FATAL OPERA - Fatal opera

Style : Prog Heavy / Prog Metal / Prog Rock
Support :  MP3 - Année : 2017
Provenance du disque : Reçu du label
12titre(s) - 55minute(s)

Site(s) Internet : 
FATAL OPERA WEBSITE
FATAL OPERA FACEBOOK

Label(s) :
Divebomb records
 (16/20)

Auteur : Alain
Date de publication : 20/05/2018
Réédition du projet post-megadeth de gar samuelson
Décédé en 1999, Gar SAMUELSON fut le batteur de MEGADETH de 1984 à 1987. Après son départ du gang de Dave MUSTAINE, il fonda FATAL OPERA, formation qui délivra pas moins de trois albums de 1992 à 1997. J'étais à l'époque totalement passé à côté, idem pour la réédition par Divebomb records, parue fin 2017. Pourtant, le Metal proposé dès ce premier album (auto-produit en format cassette en 1992, repris en CD en 1995 grâce au label Massacre records) ne manquait pas d'intérêt.

Reprenant tout à la fois des éléments du Thrash Metal et du Heavy Metal traditionnel, Gar SAMUELSON en proposait une mixture cohérente, à la fois limpide et complexe. C'est ainsi que les riffs raisonnablement saccadés se trouvent posés sur des rythmiques truffées de chausse-trappes qui sentent bon le Jazz Fusion ; par moments, le couple basse-batterie se situe bien loin des clichés binaires propres au Metal, avec un résultat pour autant d'une puissance incontestable. Même les splendides solos de guitare adoptent une approche équilibrée entre technicité et charge mélodique.
Plus classiquement Metal, le chant de Dave INMAN possède un timbre légèrement rauque et monte souvent dans les aigus, mais sans excès, préférant se concentrer sur des lignes vocales modulées et claires.

Signe que le groupe ne cherchait pas à épater la galerie par sa technicité, la majorité des compositions affiche une durée plutôt courte, souvent entre deux et trois minutes, avec des pointes à quatre-cinq minutes. Le bagage technique des musiciens se met donc totalement au service de compositions qui vont à l'essentiel, en dépit d'un chemin rythmiquement jalonné d'une multitude de contretemps millimétrés.
Seule exception notable à cette redoutable concision, le morceau Moon Turns The Tides grimpe à 14'15. Il s'agit ni plus ni moins d'une excellente réinterprétation du diptyque formé par 1983... (A Merman I Should Turn To Be) et Moon, Turn The Tides... Gently Gently Away, créé par Jimi HENDRIX sur son chef d’œuvre Electric Ladyland (1968). Moins bluesy mais tout aussi planante, cette version m'évoque le style d'un Joe SATRIANI au niveau de la guitare. Absolument superbe !

Comme d'habitude avec les rééditions proposées par le label Divebomb, Fatal Opera se trouve augmenté de deux titres bonus (démos) de bonne facture et se voit pourvu d'un copieux livret. Une belle (re)découverte.

Vidéo de Sphere Of Glass cliquez ici
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