Français
Accueil
Association
Liens
Livre d'or
Contacts
Login:
Passe:
S'inscrire gratuitement
Votre panier est vide
0 article
Valider votre panier
Chroniques
Futures Stars
Galeries Photos
Dossiers
THE GATES OF SLUMBER
- The wretch
Style
:
Epic Heavy Metal
Support
: CD -
Année
: 2011
Provenance du disque
: Acheté
8titre(s) - 56minute(s)
Site(s) Internet
:
THE GATES OF SLUMBER INSTAGRAM
THE GATES OF SLUMBER FACEBOOK
THE GATES OF SLUMBER BANDCAMP
Label(s)
:
Rise Above
(18/20)
Auteur :
Alain
Date de publication
: 06/06/2011
Plus sombre que jamais
Dès son second album,
Suffer No Guilt
(2006),
THE GATES OF SLUMBER
avait accolé à son
Doom
traditionnel (entendez à la
SAINT VITUS
ou
THE OBSESSED
) une imagerie guerrière tirée de l’
Heroic Fantasy
. Au-delà de l’imagerie, les deux albums suivants,
Conqueror
(2008) et
Hymns Of Blood And Thunder
(2009), proposaient des compositions moins strictement
Doom
, empreintes d’un
Heavy Metal
guerrier à la
MANOWAR
des débuts. D’où un début de
buzz
dans un contexte de
revival
généralisé.
Avec
The Wretch
, le trio mené par le guitariste et vocaliste
Karl SIMON
referme la porte en proposant un album de pur
Doom Metal
, absolument lent (à l’exception de l’enlevé et impérial
Coven Of Cain
), ultra lourd et surtout très sombre. Au revoir les guerriers musculeux, retour à la pourriture, à la morbidité.
Karl SIMON
alterne
riffs
secs et saccadés avec des coups de massue écrasants (
Iron And Fire
,
The Wretch
,
Bastards Born
), tandis que ses soli émargent toujours à l’école du sieur
IOMMI
: ça tranche, ça sature, c’est concis et mortel. Son chant est toujours aussi peu technique et démonstratif ; à l’instar des parrains
Ozzy
ou
Scott « Wino » WEINRICH
(
SAINT VITUS
,
THE OBSESSED
), il affectionne un timbre désincarné et sinistre, les variations limitées et âpres, les registres glauques et menaçants. Ses deux comparses de la section rythmique sont aussi à l’aise dans l’exercice pachydermique que dans les tentatives plus mobiles et variées héritées des années 70.
A noter d’ailleurs un morceau qui fait figure d’ovni rescapé du début des années 70,
Castle Of The Devil
, sorte de
Doom
Blues
hypnotique, objectivement effrayant et profondément psychédélique (un mauvais
trip
les gars ?). En ces temps de
Metal
ultra formaté, que c’est bon d’entendre un groupe oser se payer une
jam
bluesy
en plein milieu d’un titre !
THE GATES OF SLUMBER
remporte la plame de l’intégrité en même temps qu’il signe un album 100%
Doom
, de haute volée.
COMMENTAIRES DES LECTEURS
Vos commentaires, vos remarques, vos impressions sur la chronique et sur l'album
Pour pouvoir écrire un commentaire, il faut être inscrit en tant que membre et s'être identifié
(Gratuit) Devenir membre de METAL INTEGRAL
Personne n'a encore commenté cette chronique.
Actions possibles sur la chronique
Enregistrer la chronique au format .PDF
Afficher la version imprimable de la chronique
Envoyer la chronique par email
Ecrire un commentaire
Poser une question sur la chronique
Signaler une erreur
Fermer
ENVOYER PAR EMAIL.
Vous souhaitez envoyer la chronique à un ami ou à vous même
Saisissez les informations demandées puis cliquez sur valider
Votre nom/prénom ou pseudonyme
Adresse email pour l'envoi de la chronique
Chroniques du même style
BLADE
Life time
WARMIND
First step to madness
ETRUSGRAVE
Tophet
BATTLEROAR
Age of chaos
SORDID BLADE
Every battle has its glory
Chroniques du même auteur
I COMPAGNI DI BAAL
I compagni di baal
GRIFTEGARD
Solemn.sacred.severe
PYLON
A lament
BRASS OWL
State of mind
PALACE IN THUNDERLAND
The king of the empty aeon
© www.metal-integral.com v2.5 / Planète Music Association (loi 1901) /
Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par