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Live report :  La claque: SAXON live à Paris - Le Bataclan, 12 mai 2011 (avec CRIMES OF PASSION et VANDERBUYST) ( VANDERBUYSTCRIMES OF PASSIONSAXON )
Date de publication : 18/05/2011
Auteur : metalmp
C’est dans un Bataclan bondé par un public multi générationnel et d’horizons variés – on y croise aussi bien des ados que des quadras, en tenue « traditionnelle » (jeans, veste à patches) qu’en costume cravate – que SAXON joue ce soir. Pour l’occasion, le balcon a été ouvert ce qui n’était pas le cas lors du précédent passage des anglais le 1er février 2009. Il semble évident, aujourd'hui, que le public se laisse de nouveau attirer par la musique un peu plus « roots », typée 80’s. Initialement, ce concert était prévu à l’Elysée Montmartre, désormais fermé. Au cours des balances, nous échangeons quelques mots quant au caractère accidentel de cet incendie avec un Nigel GLOCKER décontracté et ouvert, qui considère comme plus que criminel ces « incidents » qui détruisent des monuments historiques ou des forêts centenaires, et qui, aussi, regrette l’annulation des étapes australiennes qui devaient lancer cette tournée. Mais les exigences du peaufinage du nouvel album furent déterminantes dans cette décision. A Call To Arms sortira d’ailleurs avec une semaine de retard, vers la fin du mois de mai, avec un packaging digne de ce nom. Et l’album, dont la chronique suivra bientôt, est à la hauteur du concert de ce soir : exceptionnel.

Lorsque les lumières s’éteignent pour la première fois, le public, encore clairsemé (il n’est que 19h00) découvre VANDERBUYST, trio néerlandais qui développe une incroyable énergie, démontrant que la scène est l’endroit de tous les délires visuels. Le défi est d’autant plus important pour un trio, deux tiers du groupe étant limités dans leurs mouvements. Mais les Bataves sont allés à bonne école et délivre un set old school et haut en couleurs qui débute par un efficace morceau instrumental. Les influences tant visuelles que musicales commencent à nous renvoyer dans le passé : spandex, attitude scénique, grimaces du guitariste, riffs typés « early Hard Rock », tout est réuni pour séduire le public. La demi-heure accordée est utilisée au mieux, avec quelques instants de communication avec le public (« Are we here for sex and Heavy Metal tonight ? » hurle le chanteur bassiste pour introduire Filthy Love) qui semble réceptif. Le trio rend hommage en fin de set à Gary MOORE en reprenant Don’t Believe A Word de THIN LIZZY suivi d’un dernier titre, From Pillar To Post, tout autant teinté de ses influences : Hard Rock traditionnel (70’s et 80’s) et NWOBHM. Puis c’est un groupe en nage qui quitte la scène, avant d’y revenir pour débarrasser les planches de son matériel.

Setlist VANDERBUYST : Fire Ordeal (instrumental), December, Filthy Love, To Last Forever, Tiger, Don’t Believe A Word (THIN LIZZY), From Pillar To Post

A peine le temps de se désaltérer au bar (quinze minutes se sont écoulées) et voilà les lumières qui s’éteignent de nouveau. Les quatre musiciens de CRIMES OF PASSION, groupe soutenu par Biff BYFORD (SAXON) qui a prêté sa voix sur un des morceaux du single, entrent en scène en attaquant tranquillement leurs set avant que n’arrive le vocaliste, qui se démarque visuellement du reste du groupe par sa tenue de scène. N’ayant de cesse de sourire, et de chercher la gent féminine du regard, il semble aussi à l’aise que sa voix est éraillée. CRIMES OF PASSION, dans cette démarche un peu charmeuse, s’adresse à tous les publics, offrant aux plus sensibles ou sentimentaux (ales, surtout…) Love Is To Die For, mélange entre ballade et Rock avant d’attaquer avec le rapide et très efficace Accidents (sans doute mon morceau préféré de ce groupe ce soir). Incontestablement à la recherche de l’approbation féminine, le chanteur introduit, en posant une simple question (« Any women want me to sing a love song ? ») Blown Away, titre qui débute tranquillement avant de monter en puissance. Les Anglais s’apprêtent à céder la place à SAXON mais offrent au public, en guise de final, un Holy Diver (DIO) en hommage au chanteur disparu.

Setlist CRIMES OF PASSION: Intro, Dare You Try, Love Is To Die For, Accidents, Blackened Heart, Blow Away, Holy Diver (DIO)

Le public ne le sait pas encore, mais SAXON va ce soir lui proposer tout simplement l'un des tous meilleurs concerts de cette année, un concert doté d’une setlist parfaite et imparable. Les presque deux heures qui vont s’écouler ne connaissent aucun temps morts. Mieux : SAXON est au top de sa forme, et en fait profiter son public. Si les années 90 n’ont pas été les meilleures pour le groupe, le nouveau millénaire le voit revenir en force grâce à des albums réussis et un intérêt renouvelé du public pour le Metal typé 80’s. Et SAXON semble prêt à retrouver la place qui jadis fut sienne: au sommet.

Après une longue intro, SAXON déboule avec Hammer Of The Gods, premier morceau de son nouvel album (dont la sortie a été retardée d’une semaine, cf. interview ci-dessous) et met d’office les points sur les I en enchainant avec Heavy Metal Thunder. Les classiques défilent, interrompus par instants d’un nouveau titre, dont le très attendu Back In ’79, démarrant sur le même thème de batterie que le cultissime Denim And Leather, qui lui, viendra presque clore ce festival magique de hits. Car chaque morceau fait mouche, à l'instar de ce désormais classique I've got To Rock (To Stay Alive) qui fait bondir le public. SAXON puise dans sa vaste discographie le meilleur de chaque album (ou presque) faisant naturellement honneur au petit dernier avec quatre extraits plus que prometteurs, dont ce When Doomsday Comes au thème tout simplement pompé sur Perfect Strangers (DEEP PURPLE) mais également sur ses premiers méfaits. Wheels Of Steel, Strong Arm Of The Law et Denim And Leather se voient tous gratifiés d’au moins trois chansons, tandis que, sans renier une once de son passé plus proche, les trois derniers et fort réussis albums en date ne sont représentés que par un morceau chacun. C’est dire l’importance que le public, en plus du groupe, peut accorder à ces vieilleries qui n’ont pas pris une ride.

Tout, ce soir, fait mouche, le public mettant une ambiance telle que le lieu se transforme vite en étuve. Biff, d’ailleurs, en plus de communiquer régulièrement avec son public (qu’il tient dans le creux de sa main lorsqu’il rappelle que « hier on était à Bordeaux, la veille à Cleurmon Feurand. Mais ce soir, c’est PARIIIIS !!! »), arrosera gentiment les premiers rangs avec les quelques bouteilles d’eau à sa disposition, promettant qu’il y en aura encore plus tard. Paul QUINN, l’autre membre fondateur encore présent, nous présente une jolie collection de guitares, et sa complicité avec Doug SCARRAT est palpable tout au long de cette soirée. Tout comme son plaisir d’être là. Renouer avec le succès semble avoir sur les cinq musiciens l’effet d’une cure de jouvence.

SAXON joue ce soir la carte de la sobriété dans ses décors et y gagne incontestablement en efficacité. Le son est puissant et les lumières spectaculaires. Le groupe se permet même, aux moments propices, de jouer avec des éclairages qui affichent les mots "Denim" et "Leather" (puis, plus tard, "Stop" et "Get Out"). Un gimmick simple mais qui fait réagir le public au quart de tour. Il ne reste plus alors à conclure ce concert, et Princess Of The Night annonce la fin des hostilités. SAXON revient pour deux rappels explosifs, composés des indispensables Crusader et 747 (Strangers In The Night) dans un premier temps, suivis de Strong Arm Of The Law et Wheels Of Steel et démontre avec ce concert impeccable que les anciens ont encore de l’énergie à revendre. Tellement d’energie, d’ailleurs, qu’on en oublierait presque la prestation des deux groupes d’ouverture qui ont encore beaucoup à apprendre. Clairement, ce concert de SAXON montera sur mon podium des meilleures prestations de l’année.

Une dernière chose: dans les commentaires du concert d'ACCEPT en début d'année, Paco disait que, s'agissant d'une tournée, ils devaient faire ça un soir sur deux... Regardez les dates de tournée de SAXON: des étapes de DIX jours d'affilée presque sans un day off! Et Barry, le batteur de VANDERBUYST me l'a confirmé, SAXON donne autant chaque soir ! Exceptionnel, je vous dis.

Setlist SAXON : Hammer Of The Gods, Heavy Metal Thunder, Never Surrender, Motorcycle Man, Back In ’79, I’ve Got To Rock (To Stay Alive), Dallas 1 PM, Call To Arms, Rock’n’Roll Gypsy, Demon Sweeney Todd, And The Bands Played On, Man And Machine, The Eagle Has Landed, Play It Loud, When Doomsday Comes, Denim And Leather, Princess Of The Night. Rappel : Crusader, 747 (Strangers In The Night). Rappel 2: Strong Arm Of The Law, Wheels Of Steel
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Entretien avec Biff BYFORD, réalisé au Bataclan de Paris le 12mai 2011

On n’a pas pour habitude chez METAL INTEGRAL de publier des interviews. Mais on n’a pas non plus pour habitude de rencontrer Biff BYFORD tous les jours (merci encore Roger et Olivier pour votre réactivité). Je ne pense pas que cette petite entorse puisse faire du mal… C’est donc quelques heures avant qu’il ne monte sur scène, qu’un Biff BYFORD décontracté me reçoit dans sa loge du Bataclan pour parler du nouvel album, Call To Arms, du Rock et des fans et du Rock français et du succès que rencontre de nouveau SAXON depuis quelques temps. Et pour le faire parler, il suffit parfois de simplement sortir des sentiers battus de la promotion pure et dure.

Metalmp : Biff, d’après ce que j’ai compris, vous avez choisi de travailler avec un nouveau producteur…
Biff BYFORD : Co-producteur, oui.

Metalmp : Je ne l’ai pas encore écouté, mais d’après ce que j’en sais, ce nouvel album, Call To Arms, renoue avec le son des années 80.
Biff BYFORD: Je dirai plutôt que l’album lui-même est dans l’esprit des années 80, pas le son. Les chansons sont plus dynamiques, plus proches de ce que nous faisions à nos débuts. Quant tu l’écouteras, tu comprendras et tu te feras ton idée.

Metalmp : Comment est né ce nouvel album ? Avez-vous modifié votre façon de composer les chansons, de les enregistrer ?
Biff BYFORD: On a un peu changé notre approche de la composition, mais pas trop. J’ai modifié ma façon de chanter, pour revenir vers quelque chose de plus « prolétaire », dans l’esprit de Never Surrender, Backs To The Wall... Et l’enregistrement s’est fait de façon plus directe, plus live. Il ya moins de prod, pas de chœurs ou d’orchestrations heavy sur les morceaux principaux. On s’est concentrés sur la performance.

Metalmp : Un retour aux sources, en quelque sorte ?
Biff BYFORD: Oui, c’est ça, un retour aux sources.

Metalmp : Quelle est l’idée de ce titre, Back In ’79 ?
Biff BYFORD: En gros, c’est une chanson quoi traite de la NWOBHM. Cette vague qui déferlait dans le pays. Elle parle de musique : que tu sois jeune ou vieux, ça ne fait aucune différence. Tu peux toujours être fan. Elle ressemble beaucoup à un Denim And Leather revisité.

Metalmp : Vous allez jouer And The Bands Played On ce soir ?
Biff BYFORD: Peut-être, c’est possible…

Metalmp : Je t’explique ma pensée : si l’album est un retour aux sources, avec une chanson qui traite de la NWOBHM, j’imagine que vous allez jouer le classique qu’est Denim And Leather, si vous jouez, en plus, And The Bands Played On on pourrait croire à de la nostalgie. Tu regrettes cette période ?
Biff BYFORD: Regretter cette période ? Non, c’était fantastique comme époque…

Metalmp : Te sens tu nostalgique plutôt ?
Biff BYFORD: Mmh… oui, je suis assez nostalgique. Pas sentimental, mais nostalgique. J’aime les 80’s qui ont vus les fans sortir de la période Punk, et s’engager dans un nouveau genre musical. Il y avait SAXON, IRON MAIDEN, DEF LEPPARD et quelques autres comme DIAMOND HEAD et ANGEL WITCH parmi tant d'autres. C’était une super époque et on a écrit de super chansons, des morceaux qui sont dans le cœur des fans aujourd’hui.

Metalmp : Penses-tu que ce « retour en arrière » soit influencé par l’époque moderne ? Internet a changé la donne en ce qui concerne la musique, a détruit l’industrie musicale et modifié les comportements vis-à-vis du disque puisque le public n’achète presque plus de CD…
Biff BYFORD: En fait, pour des groupes comme nous, cette crise n’a pas eu le même impact que pour d’autres. Nous faisons partie des plus gros vendeurs de disques physiques, en plastique, parce que nos produits sont fantastiques. Nous prêtons une attention particulière au packaging. La sortie du nouvel album est retardée d’une semaine parce que nous voulons offrir un beau produit.

Metalmp : Y aura-t-il un CD ou un DVD bonus, comme sur les derniers albums ?
Biff BYFORD: Il y aura quelque chose, mais contractuellement je ne peux pas vraiment t’en parler. Mmh... J’ai trouvé un enregistrement original multipiste de notre premier passage à Donington (ndlr : au premier festival des Monsters Of Rock qui s’est tenu le 23 août 1980 avec TOUCH, RIOT, APRIL WINE, SCORPIONS, JUDAS PRIEST et RAINNBOW). Nous l’avons remixé et espérons qu’il fera partie des bonus de Call To Arms.

Metalmp : Depuis une dizaine d’années, SAXON a proposé un nouvel album tous les deux ans, ce qui vous laisse le temps de tourner, de composer et aussi de vous reposer. Combien de temps penses-tu que vous puissiez encore tenir à ce rythme ?
Biff BYFORD: Nous sommes de nouveau très populaires aujourd’hui. Nous tournons dans le monde entier, et avons un programme jusqu'en décembre. Nous aimerions commencer à écrire le nouvel album dès l’année prochaine. Mais on a beaucoup de proposition de concerts et de festivals… Et le public veut entendre les vieux titres, n’est-ce pas ? Nous allons assez peu souvent en Amérique du Sud, et quand nous y allons, c’est un gros évènement. On ne peut pas s’y rendre sans y jouer Crusader ou Princess Of The Night, n'est-ce pas? Nous devons les jouer quand nous nous rendons là-bas. Ce n’est pas qu’une question d’album, il s’agit aussi de toute l’organisation autour du groupe, de nos familles qui nous suivent, de notre staff…Dans certains pays, c’est un gros happening, vraiment. Alors on continue de tourner, c’est tout.

Metalmp : L’idée derrière ma question est que, comme tu le sais, KK Downing prend sa retraite de JUDAS PRIEST
Biff BYFORD: Je comprends, Et SCORPIONS qui fait sa tournée d’adieux…

Metalmp : ACDC qui se pose 8 ans entre deux albums… SAXON est là depuis plus de 30 ans, ce qui fait une belle carrière.
Biff BYFORD: C’est une très belle carrière. Et je crois, tout simplement, que les groupes que tu cites ont eut une plus longue carrière que nous, et, donc, nous ne sommes pas prêts, pas encore, à arrêter. Tu sais, j’allais voir ACDC dans des petits pubs en Angleterre quand ils ont commencé. En plus que nous sortons notre 19ème album… On ne peut pas partir sur un nombre impair. Ni sur un nombre pair, d’ailleurs (rires) !

Metalmp : Mais vous ne pouvez pas terminer lessivés…
Biff BYFORD: Non, on doit rester et partir en étant en forme. Si tu es malade, si ta santé diminue, de toute évidence tu ne peux plus continuer. C’est le risque quand on vieilli.

Metalmp : Tu as un secret, alors, pour rester en forme ?
Biff BYFORD: Pas vraiment… Une super épouse, de bons amis, des fans fidèles…

Metalmp : Tu possèdes toujours cette maison en Normandie ?
Biff BYFORD: Non, je l’ai vendue. Je me suis réinstallé dans le Yorkshire, où je suis né.

Metalmp : Je modifie ma question, alors : lorsque tu vivais en Normandie, quel intérêt portais-tu à la scène musicale Française ? T'intéressais-tu au groupes locaux?
Biff BYFORD: Oui, il y avait quelques groupes locaux assez sympas. Il y avait aussi une école de Rock fréquentée par des gamins, des ados. Elle était dirigée par un Anglais et les cours de musique étaient bien plus funs. Ils faisaient venir des groupes qui jouaient. J’y ai pris part mais ce gars est revenu à un enseignement à la française : de la théorie. C’est ma vision de la musique française : beaucoup de théorie et pas d’amusement en fait. Je pense qu’une des raisons pour lesquelles il n’y a pas de grand groupe de Rock en France, c’est parce que le Rock est considéré comme un sous genre en comparaison au Blues, au Jazz ou au classique. C’est vraiment dommage, parce que, et comprends moi bien, j’adore la France, mais le système ne produit pas des stars du Rock’n’roll. Il forme des violonistes, des pianistes classiques, des musiciens de Jazz ou de Blues. Le Rock est une musique de rebelle, n’est-ce pas? Ca l’a toujours été et le sera encore. Je pense simplement que les kids en France ne sont pas soutenus, encore moins s’ils ont les cheveux longs. Il y a des groupes assez importants de Pop Rock, mais rien de vraiment plus que ça, tu comprends ? Je sais pourtant qu’il y a des groupes en France... Une des clés du succès, c’est de chanter en anglais si tu veux avoir un succès international. On ne parle pas du cas RAMMSTEIN, et je suis certain que s’il y avait un tel groupe en France, il serait tout aussi important… Mais les groupes français ne veulent pas vraiment chanter en anglais. Et ça...

Metalmp : Quels sont vos projets immédiats ? SAXON vient de débuter sa tournée…
Biff BYFORD: En gros, on va tourner jusqu’en décembre pour soutenir cet album. L’année prochaine, si on a assez de succès, nous repartirons sur les routes.

Metalmp : Dans des salles plus importantes ?
Biff BYFORD: Ca ne fait aucune différence, la taille des salles. Tu sais, ce qui compte c’est le nombre de shows que tu donnes dans un pays. De nombreux groupes ne jouent qu’à Paris, n’est-ce pas ? Et les gens voyagent pour venir les voir, alors que nous voyageons à travers le pays. Mais j’ai envie de te dire un truc, en ce qui concerne le fait de jouer dans une belle salle comme celle-ci, ou de faire Bercy ou un Zénith : ce n’est pas la même chose, ni le même public. J’aime jouer dans des salles comme ce soir, c’est fun, on est vraiment proche du public.

Metalmp : Comment se passe la tournée jusqu’à présent ?
Biff BYFORD: Simplement fantastique : Clermont Ferrand était superbe, Bordeaux, hier, excellent, ce soir, il y a déjà plus de 1000 personnes ce qui est plus que la dernière fois avec ICED EARTH. Ce qui est étrange, d’ailleurs, mais ne nous plaignons pas. Je crois surtout qu’on leur a piqué tous leurs fans ! (rires) Sérieusement, c’est une bonne tournée, on en est très contents.

Metalmp : SAXON aurait du jouer ce soir à l’Elysée Montmartre, mais il y a eut cet incendie…
Biff BYFORD: Oui, c’est dommage. Ma famille venait nous voir jouer là bas, et c’était une superbe salle. Mais, d'un autre côté, si nous avions joués à l’Elysée Montmartre, ce serait déjà complet, tandis qu’ici, on a encore plus de monde qui peut venir. Un mal pour un bien, en somme. Je sais que la dernière fois ici, les fans se sont plaints que nous n’avions pas joué assez longtemps. Mais c’est le problème d’une tête d'affiche partagée : les deux groupes jouent autant, et on n’a joué 1h15.

Metalmp : Ce soir, vous prévoyez quoi ? 2 heures ?
Biff BYFORD: A peu près, 1heure 50, 2 heures, ça dépend des fans…

Metalmp : Que penses-tu d’un festival comme le Hellfest ?
Biff BYFORD: On y a joué l’an dernier, et on ne peut pas y passer tous les ans ! C’est un bon festival et très sympa. On aimerait bien voir SAXON un peu plus haut sur l’affiche, tu sais (rires). On est passés à 18h00, ce qui n’est pas mal, mais, bon, regarde nos chiffres de ventes ! C’est ce qu’il se passe aujourd’hui : les organisateurs vérifient sur leur ordinateur combien de ventes tu fais et te placent ensuite sur l’affiche. Nous sommes un bon groupe de festival, SAXON est encore capable d’y mettre le feu.

Metalmp : Souhaites-tu ajouter quelque chosepour conclure ?
Biff BYFORD: Rien de particulier, sauf que, comme tu le sais, la France a joué un rôle important dans les années 80 et le retour du Rock. Je crois que le public français fait de nouveau partie de ce mouvement et que la France est en train de reprendre la place qu’elle occupait, grâce au public. Il faut continuer dans cette voie.
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Raskal Le mercredi 18 mai 2011

Ville : CHAMBERY
Pour avoir écouté le nouvel album, je le rapprocherai de la période "Crusader" (1984) jusqu'à celle de "Rock The Nation" (1986). Des compos vraiment dynamiques, fraiches et old school avec de très bonnes mélodies! Seul reproche, un manque d'hymnes à chanter à tue tête et c'est dommage....J'attends avec impatience la chronique de Marpa !
Commentaire de metalmp : Attends ! J'y travaille... Et les "show me your hands" sur Back in '79, ça ne se chante pas? Hein, dis? En tous cas, à Paris, SAXON a mis tout le monde d'accord. Vivement la suite.
Phiphi Le mercredi 18 mai 2011
Excellent rapport de concert, auquel je souscris du début à la fin (même si j'ai raté le premier groupe !). Au plaisir de te revoir bientôt MP ! ;)
Commentaire de metalmp : Eh, mon Phiphi ! Ravi de t'avoir croisé et ravi que nous partagions le même avis! Ceci dit, entre connaisseurs, hein... Peut être qu'un de ces jours on va pouvoir se poser et prendre le temps de boire une biere !
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